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Fontaines de Bruxelles (7)

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LES FONTAINES DE BRUXELLES (7) : LE MONT DES ARTS

 

Le Mont des Arts : situation actuelle.

 

Les petites fontaines de l’actuel Mont des Arts ne sont que les pâles héritières, nous le verrons, de la cascade monumentale qui existât jadis à cet endroit. Autant dire que nous nous écarterons largement de notre sujet initial consacré aux fontaines de Bruxelles, pour présenter le Mont des Arts dans son ensemble.

 

Le Mont des Arts actuel est situé dans les environs immédiats de la Gare centrale. Il fut réalisé entre 1954 et 1965. Le Mont des Arts tire son nom du voisinage immédiat du Palais des Beaux-Arts et du Musée des Beaux-Arts. Il constitue la principale liaison entre le haut et le bas de la ville.

 

Il s’agit de « jardins à la française » encadrés par la rue du Mont des Arts, la Bibliothèque Royale et le Palais des Congrès. La statue équestre du troisième roi des Belges, Albert Ier, fait face à la statue en pied de la reine Elisabeth, son épouse.

 

L’ensemble paraît toutefois bien peu harmonieux dans sa conception. Voilà ce qu’en dit Jean d’Osta :

 

« Le pittoresque et délicieux Mont des Arts qu’ont connu les Bruxellois d’âge mûr n’est plus aujourd’hui qu’un banal jardin plat et carré, entouré des vastes bâtiments de la nouvelle Bibliothèque Royale, du Palais des Congrès et, du côté nord, d’une rangée d’immeubles administratifs surmontant de beaux magasins avec trottoirs sous arcades. Cette suite de magasins est malheureusement séparée du square de verdure par un large autodrome où les voitures foncent en quatre rangs, à sens unique, vers le haut de la ville. » (Jean d’Osta).  

 

L’on ne peut dès lors s’empêcher d’éprouver une certaine nostalgie à l’égard de l’ancien Mont des Arts, de ses jardins et de ses cascades d’eau, que tous ceux qui, comme moi, sont nés après 1965, n’ont hélas connu que sous forme de photographies.

 

Seule l’arcade qui supporte une horloge animée et illustrée de figurines historiques et folkloriques, attire réellement notre sympathie. L’horloge du Mont des Arts est flanquée d’un petit jacquemart, c’est-à-dire un petit bonhomme qui frappe les heures avec un marteau. Les figurines qui l’entourent marquent les heures sur une grande rosace. Le carillon de 24 cloches joue –ou devrait jouer…- ainsi en alternance.

 

Jadis, la « Steenweg », la vieille Chaussée de pierre, passait par le Mont des Arts.

 

Le Mont des Arts : historique.

 

Sur ce versant du Coudenberg se situait jadis le « quartier Saint-Roch » qui, jusqu’au 15e siècle, se nomma « quartier des Juifs ». Selon certaines sources (Histoire secrète de Bruxelles, p. 39), l’actuel Mont de Arts aurait aussi porté nom de Montagne des Aveugles. La principale artère de l’actuel Mont des Arts était jadis la rue « Montagne de la Cour » qui commençait rue de l’Empereur (actuel boulevard de l’Empereur) et rue Cantersteen, pour finir place Royale.

 

Au début du 19ème siècle, « à l’endroit qu’occupe le Mont des Arts, existaient des ruelles populeuses : la rue Ravenstein, l’ancienne, avec ses pignons à redans, ses cours à arcades gothiques pareilles à des patios sévillans ; la rue des Trois-Têtes où un vieil estaminet de même nom voisinait avec le coiffeur Henri, dont la maison s’ornait d’un réverbère du temps de l’éclairage à l’huile ; la rue Notre-Dame, avec ses larges escaliers et ses garde-fous de fer forgé qui lui donnaient un aspect liégeois. Pour aller de la place Royale à l’Hôtel de Ville, il fallait emprunter un de ces nombreux escaliers de pierre, dit escaliers des Juifs, et qu’on trouve encore aujourd’hui entre la rue des Minimes et la rue Haute. » (« Bruxelles, notre capitale », p.40)

 

C’était, à cette époque, le beau quartier de Bruxelles, le quartier du commerce de luxe. Mais, nous dit Eugène Bochart, à la moitié des années 1850, soit depuis une vingtaine d’années, la rue Montagne-de-la-Cour « a considérablement perdu de son importance, et le commerce a descendu rue de la Madeleine et rue du Marché-aux-Herbes. Divers projets ont été élaborés et présentés au conseil communal pour rendre la vie à la Montagne-de-la-Cour. Ce n’est plus maintenant qu’une question de temps. Ce quartier, quoi qu'on fasse, doit être le centre de l’industrie et du commerce de luxe : les positions centrales ne peuvent que gagner par les améliorations projetées. Le problème à résoudre est la diminution de la pente ; cette question traitée, le reste peut être abandonné sans danger à l’industrie privée. » Réorganiser la Montagne-de-la-Cour fut toutefois moins simple que ne le pensait Eugène Bochart…

 

En 1879, le Conseil communal de Bruxelles envisagea de relier le haut de la ville au niveau de la Senne au moyen d’une large artère carrossable. Un projet qui fit long feu !

 

A la fin du 19e siècle, « ce quartier Saint-Roch comportait une dizaine de ruelles populeuses, et, notamment, la rue des Trois-Têtes, la rue Notre-Dame, comparable aux raidillons liégeois avec ses larges escaliers et ses garde-fous en fer forgé, l’étroite rue Ravenstein et la pouilleuse rue Saint-Roch. Ce quartier était tristement célèbre par ses estaminets mal famés et ses cours intérieures à arcades gothiques (et à filles légères. » (Jean d’Osta)

 

En 1883, il fut décidé de raser ce chancre afin d’y établir un large « boulevard descendant », des jardins publics et un vaste temple consacré aux beaux-arts : salle de concerts, d’expositions, de théâtre… Mais il fallut encore attendre quatorze années de discussions et de négociations parfois véhémentes entre le bourgmestre Charles Buls et le gouvernement belge, pour que commencent les travaux de démolition.

 

Ainsi, en 1894, un incident assez grave opposa la Ville de Bruxelles au gouvernement belge. De fait, ce dernier, moyennant un subside de 450.000 francs belges, voulait imposer à Bruxelles, ses propres plans de la voie carrossable dont le projet avait été lancé en 1879. Au nom de l’autonomie communale, Charles Buls envoya paître le gouvernement belge !

 

En 1897, les travaux de démolition commencèrent enfin et, en 1900, il n’y avait plus entre la rue des Sols et la rue Montagne-de-la-Cour, qu’un horrible terrain vague couvert de pierraille et d’orties… Quant aux discussions politiques sur l’avenir de ce site, elles reprirent de plus belle ! Les plans succédèrent aux plans, mais on ne parvint guère à se mettre d’accord. Les plans des futurs musées et des futures salles des beaux-arts restaient dans les cartons. Le chancre urbain subsista durant une dizaine d’années encore et c’est alors que le roi Léopold II, ulcéré de constater qu’aucun progrès n’avait été réalisé, exigea que les ruines soient au moins rasées avant l’exposition universelle de 1910. Il fut fait ainsi.

 

En 1908, de grands travaux furent entrepris pour la construction du boulevard de la célèbre et destructrice Jonction Nord-Midi, pour la rénovation de l’ancien quartier des Juifs (la Montagne de la Cour donc) et pour la création d’un vaste palais destiné aux Beaux-Arts. La Jonction avait nécessité la destruction des quartiers Isabelle, Terarcken et Saint-Roch et il fallait à présent, en urgence, panser les multiples plaies du quartier.

 

« Un jardin provisoire est aménagé par l’architecte Jules Vacherot entre 1908 et 1909, en prévision de l’Exposition universelle de 1910 qui doit se tenir à Bruxelles. Et c’est une réussite : tout en ondulation et en respiration, le jardin alterne parterres et terrasses reliées par des escaliers, il est agrémenté de fontaines et de sculptures de Godefroid Devreese et Josué Dupon. » (Bruxelles disparu, p.65). En 1935, ce superbe aménagement était encore décrit comme un ensemble harmonieux de jardins et de chutes d’eau. Il fut inauguré en 1910, en même temps que l’Exposition universelle, sous l’appellation de square du Mont des Arts.

 

Mais voilà, au lieu de le conserver, l’œuvre de l’architecte parisien Vacherot, dessinée à l’initiative de Léopold II et ayant été déclarée « temporaire », fut anéantie à son tour… Il est vrai que ce jardin n’était destiné qu’à durer les quelques mois de l’Exposition, mais il s’imposa naturellement à l’affection des Bruxellois « par son harmonie parfaite, son élégance, son utilité, son charme. Il était une bénédiction pour les promeneurs, pour les enfants, pour les amoureux, pour les artistes. Il a duré 45 ans, toujours provisoire, toujours menacé, toujours aimé. » (Jean d’Osta)

 

Pour le plus grand malheur des Bruxellois, de nombreux projets de reconstruction furent mis sur la table, et ce dès les années 1930 (en liaison avec les travaux de la monstrueuse Jonction Nord-Midi). Et, en 1937, l’on opta finalement pour la laideur urbanistique et architectural d’allure soviétique… La construction de ce complexe qui comprend aujourd’hui, outre les jardins dans lesquelles chuintent des fontaines qui ne sont plus qu’un lointain souvenir des cascades d’antan, le Palais des Congrès, la Bibliothèque nationale dite de l’ « Albertine », des bureaux (évidemment…), une galerie commerciale (le verre et le métal s’ajoutèrent au béton, les prix flambèrent et les mentions en anglais se répandirent…) , sans oublier…un parking.

 

La construction de cette « chose » se fit par étapes (histoire de définitivement anéantir le vieux quartier…) dans les années 1950 et 1960. Au début des années 1950, le jardin du Mont des Arts apparaît déjà en partie désaffecté et avait d’ores et déjà été condamné, contre l’avis de la population bruxelloise : « Lorsqu’il fut sérieusement question de le supprimer, en 1951, pour le remplacer par une place carrée et plane recouvrant de vastes garages, il y eut d’unanimes et véhémentes protestations de tous les milieux artistiques et intellectuels. Des campagnes de presse ardentes alertèrent la population ; Louis Quiévreux, en particulier, dépensa généreusement son talent et sa fougue. Rien n’y fit. Le ministre « compétent » (un provincial, évidemment) imposa son projet. Tout au plus parvint-on à sauver in extremis la vénérable chapelle gothique dite « de Nassau » (incorporée aujourd’hui dans le grand édifice de la Bibliothèque Royale). En 1955, on rasa ce joli Mont des Arts cher à nos cœurs, comme l’appelait Louis Quiévreux dans le titre d’une brochure qu’il publia pour tenter de le sauver. Et à grands renforts de pelles mécaniques, on nivela la colline du Coudenberg. » (Jean d’Osta). Les travaux prirent fin en 1965.

 

Au début des années 1950, Louis Quiévreux nous décrivait encore ainsi le Mont des Arts :

 

« A deux pas du parc (ndr : de Bruxelles), le Mont des Arts est un havre de repos et d’élégance. Malheureusement, depuis longtemps, les otaries de ses fontaines sont sans eau. Elles languissent. Les castors, eux, accueillent toujours sur leur dos de bronze les bambins qu’on mène prendre l’air sur la belle colline, provisoire depuis 1910. Quarante ans d’un provisoire harmonieux et riant. » Et l’auteur d’évoquer les menaces qui pèsent déjà sur le Mont des Arts : « Et pourtant, cette aimable colline est menacée. Des dossiers volumineux contiennent son arrêt de mort au profit de l’Albertine (ndr : réalisée en 1958). Depuis des années déjà, l’épée de Damoclès guette les robiniers faux-acacias, les saules pleureurs, les marches pailletées si gaies à descendre vers la cuve de l’Hôtel de ville. » (« Bruxelles, notre capitale », p.39) Et l’auteur de s’interroger (idem, p.41) : « Mais est-ce bien vrai que nous allons le perdre, après avoir perdu le quartier Isabelle, celui de la Putterie et celui des Ursulines ? »

 

Oui, Monsieur Quiévreux, nous l’avons perdu…

 

Trois rues aujourd’hui disparues.

 

-La rue des Trois-Têtes commençait à la Montagne de la Cour et finissait rue Saint-Roch. Elle porta jadis le nom de l’Héritage de l’Amman et de rue de Saint-Jean. On y trouvait une maison sur la porte de laquelle étaient sculptées trois têtes en bois qui lui donnèrent son nom jusqu’au jour de sa disparition. Rue mal famée, peuplée de filles de joie et de vagabonds, elle fut de tous temps un genre de carrefour. Il est dit qu’une des maisons de cette rue était bâtie sur un souterrain, destiné à conduire à la Senne les eaux usées. Un jour, alors qu’un jeune homme frappait à la porte de cette masure, un mendiant lui demanda la charité. Avant d’entrer, le jeune homme laissa tomber une pièce de trois livres dans sa sébille, avant de lui glisser un papier tout en lui recommandant de revenir à cette adresse le lendemain. Mais le mendiant eut beau venir et revenir le jour et les jours suivants, le jeune homme semblait avoir disparu. Le mendiant raconta ce qu’il savait et la police qui finit par opérer une descente sur les lieux, mais on ne trouva pas le moindre indice accusateur. Un jeune homme était venu et était reparti, on n’en savait pas plus. Le mendiant insista et de nouvelles perquisitions furent entreprises et c’est là qu’on découvrit que la maison communiquait au moyen d’une trappe occultée, avec le souterrain. De ce dernier, on retira un cadavre : celui de notre malheureux jeune homme… Les assassins, femmes et hommes, finirent par avouer leur crime, commis, nous dit Eugène Bochart, « dans des circonstances d’un raffinement si atroce que la plume ne peut les décrire, et que l’imagination d’un homme honnête se refuserait à les concevoir »… Les criminels furent livrés au bourreau et la maison fut rasée.

 

-La rue Notre-Dame commençait Montagne de la Cour et finissait rue Terarken et rue des Sols. Cette artère faisait autrefois partie des « Escaliers des Juifs » et se nomma d’abord « rue des Juifs » ou « rue du Juif ». De fait, avant sa destruction, la rue Notre-Dame était encore garnie d’une rampe et de marches en bon état. Sous le régime français (1794-1814), elle reçut le nom de « rue de la Renommée ».

 

-L’ancienne rue Saint-Roch commençait rue Cantersteen et finissait rue des Trois-Têtes. Elle est décrite par Eugène Bochart, à la moitié du 19e siècle, comme une simple ruelle de communication entre la Cantersteen et la rue des Trois-Têtes (au sujet de Saint-Roch à Bruxelles, voir également notre article …. ). Pendant la Révolution elle fut rebaptisée « rue de l’Innocence ».

 

L’Exposition universelle de 1910.

 

L’Expo.

 

L’Exposition universelle de 1910 se déroula à Bruxelles du 23 avril au 1er novembre de cette même année. Ce fut la troisième exposition de ce type accueillie par notre ville. Elle fut consacrée à la mise en valeur des réalisations industrielles, commerciales et coloniales de la Belgique. Déployée sur près de 90 ha et accueillant près de 29.000 exposants, elle attira environ 13 millions de visiteurs. L’Exposition se déroula sur le plateau du Solbosch, au Cinquantenaire et à Tervueren, où fut organisée une Exposition coloniale. Ajoutons qu’au square du Solbosch se trouvait aussi un village pittoresque, Bruxelles-Kermesse, évocation d’un Bruxelles d’antan, en voie de disparition (déjà…).

 

L’incendie.

 

Mais le dimanche 14 août 1910, à 8h45, un incendie se déclara au-dessus de l’aile gauche du palais belge, tout près de Bruxelles-Kermesse. Une haute flamme apparut et la corniche de ce bâtiment fut la première à brûler. Le feu se répandit en quelques secondes, si bien que la foule présente resta comme pétrifiée, avant de céder à la panique ! Le feu devait détruire la totalité du grand palais central, Bruxelles-Kermesse, de même que le pavillon britannique et les stands français (la section française ne fut pas détruite entièrement : le feu s’arrêta devant la grande statue représentant la République…). L’intervention des pompiers, intervenus avec lances d’incendie, échelles, pompes à vapeur et même une autopompe apparut presque désespérée. Au-dessus du terrain d’exposition du Solbosch se répandit bientôt un sinistre nuage de fumée.

 

Et voilà que le jardin zoologique Bostock brûle à son tour ! Si les animaux inoffensifs ont déjà été mis à l’abri, que faire des autres ? On les laisse sur place… On n’ose faire usage des armes par crainte de toucher les pompiers ou le personnel. Les gendarmes restent là, fusils braqués, mais inutiles, jusqu’au dernier rugissement de douleur… Ne subsistent plus de « Bostock zoologie » que les grilles tordues et rougeoyantes des cages, de même que les restes ratatinés ou calcinés des animaux, dont trois cadavres de crocodiles qui paraissent presque intacts mais qui n’en n’ont pas moins succombés aux flammes.

 

D’heure en heure, l’incendie poursuit ses ravages dévastateurs et s’étend même à une quinzaine d’habitations privées. Mais à 14h30, tout danger d’extension du sinistre est enfin écarté, après près de six heures de lutte contre le feu. Si, à cette occasion, les services de secours firent preuve de bonne volonté, leur efficacité, par contre, laissa quelque peu à désirer. L’Expo, elle, se poursuivit. « La Belgique perdit 40.000 m² de surface d’exposition, mais gardait heureusement 20 .000 m² dans le hall des machines et du chemin de fer, ainsi que 12.000 m² dans divers pavillons et jardins. Le Vieux-Bruxelles avait perdu ses 60.000 m², mais le restaurant « Au Chien Vert » existait toujours et rouvrait ses portes le lendemain de l’incendie. Des 90 ha de l’espace d’exposition, environ 12 ha étaient anéantis. » (Expo 1910, l’incendie, p. 86).

 

Survivance.

 

Si, comme nous l’avons vu, le Mont des Arts, édifié pour les besoins de l’Expo 1910, a été sottement détruit,  le prestigieux Hôtel Astoria, sis rue Royale n°101-103, est une survivance de cette époque.

 

 

Eric TIMMERMANS.

 

 

Sources : « Bruxelles, notre capitale », Louis Quiévreux, PIM-Services, 1951 / « Dictionnaire historique et anecdotique des rues de Bruxelles », Jean d’Osta, Le Livre, 1995 / « Dictionnaire historique des rues, places…de Bruxelles » (1857), Eug. Bochart, Editions Culture et Civilisation, 198, p.307 / « Dictionnaire d’Histoire de Bruxelles, S. Jaumain, Prosopon, 2013 / « Histoire secrète de Bruxelles », Paul de Saint-Hilaire, Albin Michel, 1981 / « Promenades bruxelloises, la première enceinte », Ville de Bruxelles, Cellule Patrimoine historique / « Le Mont des Arts », Bruxelles disparu, Marc Meganck, 180° Editions, 2013, p. 64-65 / « Expo 1910, Bruxelles, l’incendie », I. Van Hasselt, J. Stevens, 1980.


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