L'impasse de la Perle d'Amour
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L'impasse de la Perle d'Amour
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Coupez aux jointures deux belles queues de bœuf, mettez les morceaux dans une casserole d’eau froide et laissez tremper durant au moins quatre ou cinq heures, jetez ensuite les morceaux dans l’eau bouillante et laissez donner un bouillon, retirez-les et rangez-les dans une casserole dont vous aurez tapissé le fond de couennes de lard, de rondelles de carottes et d’oignons, thym, laurier et une gousse d’ail, versez par-dessus deux décilitres de bouillon et faites bouillir rapidement pour évaporer le liquide, mouillez alors à hauteur de la viande avec une demi-bouteille de vin blanc et de l’eau chaude, assaisonnez légèrement et faites cuire pendant quatre heures.
Pendant ce temps préparez la garniture : six belles carottes taillées en bâtonnets, les carottes cuites ensuite et glacées au beurre, 100 gr de lard de poitrine coupé en gros dés et passé deux minutes à l’eau bouillante, un quart de kilo de petites saucisses chipolata, cuites quelques minutes au four et détachées. Toutes ces garnitures seront mises dans une casserole assez large.
La queue est à présent cuite. Retirez-là morceau par morceau pour la mettre dans la casserole contenant sa garniture, faites évaporer complètement le fond pour obtenir une sorte de sirop auquel vous ajoutez trois cuillerées de sauce tomate et que vous passez sur la queue et les garnitures. Laissez mijoter quelques minutes et servez aussitôt avec une purée de pommes de terre.
Mais qu’est-ce donc que des « choesels » ? Ce mot du terroir bruxellois est intraduisible. Disons qu’en principe ils sont constitués par le pancréas du bœuf ou du veau, mais comme ce petit organe ne se trouve guère aisément en nombre, on préfère faire appel à d’autres éléments plus ou moins similaires : queue de bœuf, poitrine et pied de mouton, rognons… En voici la recette.
Mettre dans une casserole, de préférence de terre, une livre d’oignons ciselés et un bon morceau de beurre. Découper en tronçons une queue de bœuf, qu’on ajoute aux oignons quand ils ont pris couleur, avec un peu de thym, laurier, clous de girofle, noix de muscade, poivre et sel. Ajoutez de l’eau à hauteur de la viande et laisser cuire à feu doux pendant une heure environ. Ajouter alors une livre de poitrine de mouton découpée en petits morceaux et donner une nouvelle cuisson d’une demi-heure. Pendant ce temps, on dégraisse et on énerve cinq pancréas que l’on met, au moment voulu, dans la casserole avec une demi-livre de poitrine de veau, côté mince, découpée en morceaux réguliers, six pieds de mouton cuits aux trois quarts et coupés en quatre, un demi-rognon émincé et deux ris de bœuf coupés en gros dés. Puis, arroser tout le contenu de la casserole avec une bouteille et demie de « gueuze-lambic », couvrir la casserole, laisser étuver le tout, casserole couverte, jusqu’à cuisson parfaite. Un quart d’heure avant de servir, on ajoute quelques petites fricadelles faites de moitié chair de porc et veau et, enfin, un demi-kilo de champignons frais, épluchés, lavés et grossièrement émincés. Au moment de dresser le plat, lier la sauce, alors qu’elle est encore bouillante, avec une forte cuiller à soupe de fécule délayée dans un demi-setier (25 cl) de bon madère. La liaison est instantanée et la sauce reste lisse.
Et c’est ainsi que, jadis, en hiver, les vitrines des tavernes, des brasseries et des grands estaminets de Bruxelles, arboraient des affiches proclamant : « Tous les jeudis, choesels au madère » !
Eric TIMMERMANS.
Sources : « Cuisine et Folklore de Bruxelles, Brabant », Gaston Clément, Le Sphinx, 1972, p.33,
Bonjour à toutes et tous,
Voila maintenant un mois que le blog a pris jour.
Durant cette petite période, je constate avec grand plaisir que le Post op-dhuugstroet reçois le plus de visites, 316, visiteurs. Et la seconde place est pour le Post, op-de-marolles, avec 156 visiteurs.
Nous allons donc créer un second Post sur la rue Haute.
Nous allons tous ensemble faire une balade sur la rue Haute, pas trop vite, car mon Piteke est un peu "Kramakel" pour le moment.
Le départ est donné à la Porte de Hal, et on va d'abord parcourir chronologiquement tout le côté droit de la rue Haute et ce jusqu'à la rue de Rollebeek. Et ensuite, j'espère faire le retour gauche de la rue, il a gros à parier que le retour sera encore plus long, car beaucoup d'entres nous auront "une stuke dans leur Jacket".
Aller j'attends vos photos, "bellekes" et commentaires. Le 1er arrivé (à jeun) reçoit une "dike, dike" baise de francine ou de Pierrot. (sur la bouche, mais comme au Cinéma, des années 50,)
Comme notre promenade est virtuelle, mon "Piteke" peut boire à volonté sa LEFFE et si on n'arrive pas au bout de la rue.... on sait au moins de quoi !Francine. du "bloempanchgang"
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Awel nai ceux de la Place Anneessens sont là aussi !
De Bende (version 2013)
Andrée - Francine - Jeannine et Nelly
André - Francis - Gilbert - Guillaume - Léon - Nicky - Pierrot - Roger - Serge.
Merci à Guillaume pour la photo.
Merci à Nelly pour la photo.
Merci à Nicky pour la photo.
Bonjour à tous et surtout à notre Pierrot.
Puisque le rendez-vous et la promenade commancent par là, en attendant les autres,je vais encore une fois vite visiter le musée de la Porte de Hal. Awel...c'est fermé...avant je payais 5 francs au Peï et je pouvais rentrer...ah oui,mais c'était dans les années '60 hein menneke,t'es gedoen nâ...alors je vais un peu jouer dans le petit parc qui était juste plus bas que la Porte de Hal,vous vous souvenez?
Ca y est,ma keuttebroek est sale mainant,gotferdoumme! Bon,maintenant il est temps d'aller au rendez-vous avec les amis du blog alors,direction rue Haute sur le trottoir de droite. Voilà, j'y suis mais je ne vois personne...alleï alors j'avance et je vois des schoenwinkel et un magasin avec des bloeme et des...kist pour les morts,beiiiikes,j'ai la keekebich,vite je cours jusqu'au café du coin de la rue des Faisans et je vais rentrer pour voir si les amis ne sont pas là, on ne sait jamais!
Tot de noste ki.
Ecrit par Nicolas Luppens
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Nelly et Titi avec ses ''schoone'' de chez Prado nous ont rejoints et avec eux nous traversons la rue des Faisans pour nous trouver devant l'entrée de l'Hôpital Saint-Pierre et constater que la chaine est encore mise ce qui signifie que l'heure des visites n'a pas encore débuté. Durée des visites, en 1964, une demi-heure et pas une minute de plus, Zenne.
322 rue Haute
Merci à Nelly pour la photo.
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Bon, fourt zenne, j’attrape des couleurs d’attendre, maintenant j’avance…..
Un soir ma bobonne ne se sentait pas bien. Pas de téléphone à la maison, les cafés étaient déjà fermés et le GSM n'existait pas encore. Accompagnée de mon amie Monique ma boma et moi sommes descendues devant la maison rue Haute( 191). Là Monique à arrêté la première voiture venue et ce brave homme nous a conduit à la garde à Saint- Pierre. L'attente fût longue. Enfin ce fût à nous. Nous voilà dans une pièce avec un docteur qui demanda à ma boma si elle parlait flamand ou français. Elle répondit flamand bien sûr. Elle parlait le bruxellois et très peu de français .Le docteur dans son meilleur néerlandais lui posa des questions. Ma bobonne "doktaur ik verstouna ni». Ensuite il tapa sur ses genoux avec un marteau pour voir les réflexes." Aie, ge doe ma zier doktaur, klap frans ik verstouna ni. Bien sûr ce n''était pas le moment mais Monique et moi nous sommes sorties dans le couloir car on devait rire aux larmes alors que la situation était triste .Elle a été hospitalisée. La suite elle me l'a racontée dans la salle Le docteur a donc continué en français et lui a demandé si elle faisait beaucoup de gaz..Réponse, pas beaucoup, j'ai plus de gaz en hiver. Là elle dit wa affaire hei daene doktaur mei de factur van de gaz. En tapant le texte j'ai encore rigolé autant que ce soir là.
Ecrit par Nelly Lallemand
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Je vais quand même demander à mon ami Léon qu'est-ce qu'on a fait du kreekembuum (cerisier) qui était dans le fond de la Cité DUFUISSEAUX. Je me souviens qu'un des habitants était chargé de veiller jalousement sur ce cerisier c'est tout juste s'il ne "sidolait" pas les cerises avant de les cueillir. Yaa watte. Moi je savais ou je pouvais en "pikke" bien à l'aise, et des bigarreaux et des "noires". A la brasserie "MOEREMANS"
à Anderlecht, maintenant il y a un "COLRUYT"
Là-dessus. Un jour, nous étions à peine installés dans les arbres, on voit arriver un pei avec un seau et une échelle, vite on descend, on se cache dans les buissons car pas l' temps de remonter au-dessus du mur... On a poireauté là au moins 1 h toujours cachés.
Le pei est descendu avec son seau, le dépose et part (un p'tit besoin ?). Quel brave pei, il avait cueilli les cerises pour NOUS car on a évidement vidé tout le seau et pris la poudre d'escampette. La tête du pei quand il est revenu ! vous voyez, vous rigolez aussi hein ! Meilleures amitiés. Gilbert.
Encore une photo de l'impasse.
A l'avant plan, Jeannine DESMET
L'impasse Defuisseaux était presque en face de la rue de la Rasière (les anciens du quartier disaient de Zustervatstroet).
A droite en sortant passé la grille il y avait un magasin de la Coopérative Coop.
Rue Haute il y avait un autre magasin Coop à la Chapelle et un autre rue Blaes.
Je me souviens que j'y allais pour ma boma acheter le café qui à l'époque était moulu devant le client. Ma boma me recommandait bien de ne pas oublier les timbres de fidélité qu'on collait dans un carnet et une fois rempli donnait des avantages.
A gauche en sortant c'était le coiffeur "Jean".
Ecrit par Nelly Lallemand
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rue de l'Abricotier
Merci à Francis pour la photo (Titit)
Attends Nicky, comme Pierrot marche un peu plus lentement, je rentre au ZIG-ZAG, voir si mes parents sont là.
Hé oui, ils sont là, avec mon oncle Victor et des amis Matante boulé ( elle a bien ses tartines avec, au cas où elle aurait "en n'appeflood") et son mari Cornel.
Mon père ne joue pas au jacquet aujourd'hui, "wan ze trekke en portret" !
Ecrit par Francine Köhne
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Merci à Guillaume Kekenbosch
264 rue Haute
Institut Saint Joseph, asile des Vieillards
Petites soeurs des pauvres.
250, rue Haute "Phamacie de la Cité"
Monsieur Peremans téléphone 11.99.62 (situé en face du "Wiels Renard")
248, rue Haute - ex Café "au Vieux Temps" - téléphone 11.00.86
Monsieur Springael, L.
On était encore à St. Pierre où comme dit Nelly-Butterfly, la plupart d'entre-nous sommes né(e)s.
N'oublions pas qu'à l'époque les Moemas mettaient leurs petit(e)s au monde aussi à la maison! Mais je ne vous vois plus, bon...alors je vais mettre mes kets pour mieux courir et essayer de vous rattraper. Je passe l'entrée de l'hôpital, un coiffeur, un gazettewinkel, un schoenwinkel, un magasin avec dehors une statue...non, c'est un enfant-mannequin qui pleure et il tient une pancarte qui dit; «Ne pleure pas Bernard...puisque tu t'habilles chez St. Médard, oui mais ce Ket-mannequin a quand-même une drôle de tête zenne, on voit que c'est presque "Alloooo...Win?".
Plus loin, un photographe?, un parking où avant il y avait l'impasse Defuisseau, puis le café du coin, le nom(Titi, help?)et la fameuse Bloempanchgang. Pas de voiture non...je traverse, c'est alors je je regarde à gauche sur le trottoir d'en-face et...non rien j'ai pas d'argent aujourd'hui pour acheter des boules, je continue alors et je passe devant "Les Petites-Sœurs des Pauvres" où ma Boma-schoen était pensionnaire et y a fêté son centenaire en 1999, amaïï, quelle fête zeg! Ce bâtiment est très grand et j'arrive à la boulangerie où il y a des bons "Bollus" et des "Pez",vous savez c'est comme un chargeur de révolver avec dessus une tête de personnage de dessins animés et dedans il y a des boules, l'avantage c'est qu'on peut le recharger en achetant...encore des boules, après le boulanger et les boules, un pharmacien (pour acheter du dentifrice)avec une balance mais ce n'est certainement plus la même que celle que Gilbert et Pierreke ont connue et mais potferdekke...on dirait que tous les cafés sont tous sur les coins dans cette rue Haute, qu'est ce qu'on lit ici...ah oui» Café du Faucon" et devant ce café il y a mon autre grand-mère, ma Boma-Ziep qui est là avec son amie Louisss, elles sont à leur charrette et elles vendent des bloeme, dag Louisss dag Boma...je la prends dans les bras et lui donne une dikke beis, à tantôt hein Boma,je cherche des amis...je vais une fois voir dans le café si ils ne sont pas là...j'entre et surprise, ils sont tous là...ouf, un peu de repos mainant zenne!
Tot de noste ki, Nicolas Luppens
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Hé Nicky, tu cour trop vite ! Tu as oublié le magasin ''moto cuir'' où beaucoup de kets du quartier achetaient leur'' leire vecht''!!!
Le café du coin du bloempanchgang c'était le ''zig-zag'' et le coiffeur ''figaro''
Ecrit par Francis Verbesselt (Titi).
248, rue Haute - "Café au Faucon".
En face à partir de la rue du Faucon vers la Chapelle, oué "Het Voske", dont le patron adorait le lapin et disait à ma mère : " yaa madam, aaaah konaaïn, mem vraa gereef ma da IN EN KOUME"- le magasin de sport "LORMIEZ sport" dont la vitrine m'a vu baver d'envie pendant des années devant une paire de chaussure de foot affichée 250 frs.
Le mag de chaussures DELVAUX (Madeleine et René VAN DEN DAMME y ont longtemps habités), le fils HERMANUS (mag de lingerie) a été dans ma classe à Léon Lepage,je crois qu'il s'est converti dans les Assurances.
Moins drôle le café St-Georges dont les patrons et une 3e personne ont été tués pour ce qu'on appelle un drame passionnel...
Ecrit par Gilbert
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232 rue Haute.
Merci à Titi pour la Photo
Sur la photo au coin de la rue du Faucon à gauche où le volet est baissé c'était l'Epicerie "In t'Voske".
Tous les membres de cette famille servaient dans le magasin qui était toujours noir de monde. Faut dire que dans les années 1950 à Bruxelles centre il n'y avait aucune grande surface. Le self-service on ne connaissait pas ça.
Ecrit par Nelly Lallemand
Le maman de Nelly est là, on rentre lui dire bonjour, Dag Rosine !
Le café du Petit Lion, je l'ai toujours connu.
Dans les années 1960 il était tenu par monsieur Janssens surnommé le grand "Manitou". Le café dans les années 1970 était tenu par Pierre et Maria. Les nouveaux patrons, je ne les connais pas j'ai quitté la rue Haute en 1972.
Mich le mari de ma maman c'était un de ses "stampcafés".
Ecrit par Nelly Lallemand
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228, rue Haute - Hermanus A. Lingerie Blouses - téléphone 11.41.04
Blondine est la maman de mon ami d'enfance Henri Hermanus.
La famille Hermanus avait plusieurs magasins rue Haute.
Blondine nous a quitté à l'âge de 93 ans.
Écrit par Nelly Lallemand
224 rue Haute
Photo de Nicolas Luppens
Chez ALEX.
Sur cette photo de 1998 du journal le "Soir" on voit Jean Pisboy et Roos Camenbert.
Jean avait 94 ans. Il était un des plus anciens habitants de la Marolle. Il est décédé la même année.
Son enterrement a eu lieu à l'église des Minimes. Il y avait beaucoup de monde. J'y étais avec ma maman et je me souviens que son amie Roos, malgré qu'elle avait difficile à marcher y était aussi.
Je crois que Roos est décédée peu de temps après.
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Le célèbre sculpteur français Auguste Rodin 1840-1917 a vécu à Bruxelles à plusieurs endroits de la ville et notamment rue Haute à l'adresse où bien plus tard il y a eu le café Chez Alex.
Ecrit par Nelly Lallemand
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218 rue Haute
Photo de Nicolas Luppens
Ex brasserie Cheval Blanc.
La très belle brasserie du Cheval Blanc était au 204 rue Haute au coin de la rue de l'Eventail. Les patrons n'étaient pas du quartier, ils étaient d'Anderlecht. C'était une grande brasserie comme au Papillon. J'habitais juste en face et notre chambre donnait du côté de la rue Haute. Dans le café un juke-box, il y avait des billards et un club de billard qui se terminait très tard. Moi cela me fait rigoler que certaines personnes se plaignent du bruit des avions ou autres. Chaque fois qu'un membre du club quittait le café et prenait sa voiture les portières claquaient et cela faisaient du bruit. La musique du café aussi. En plus il y avait les ambulances de l'hôpital et les pompiers au Vieux Marché. Et bien moi le bruit on si fait c'est une question d'habitude pour dormir.
Ecrit par Nelly Lallemand.
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La rue de L'Eventail en bruxellois" Woeierstroet est située entre le 202 et 204 rue Haute. Elle montait jusqu'à la rue des Minimes face au Palais de Justice.
A sa droite se trouvait la cité Van Mons, rappellez-vous de Pietje Scramoule. Il était de cette cité. Quand j'étais gamine et que j'allais jouer op de Marolle pour rentrer chez moi je prenais la rue de l'Eventail qui menait pile à mon domicile rue Haute au coin de la rue des Capucins. Dans les années 1950 la rue était étroite et bordée de petites maisons. J'ai le souvenir d'un café en haut à droite. Sur la photo de Serge on voit ce qu'il reste de la rue de l'Eventail. Le reste à été sacrifié pour les logements sociaux de la rue des Minimes. Depuis lors elle sert uniquement de passage pour ces logements. Moi qui ai connu la rue complète et d'autres rues disparues de mon ancien quartier croyez moi quand j'y retourne cela me fout le cafard.
Merci à Serge Baré pour la photo.
Le magasin de confection pour hommes Belhomme était pile en face de chez moi au 202 rue Haute. C'était un très beau magasin avec deux grandes vitrines tout en profondeur avec au milieu un long couloir qui menait au magasin. Le magasin marchait très bien dans les années 1950 et 60 et ils ont agrandi en reprenant le
rez-de- chaussée juste à côté du coin de la rue de l'Eventail. C'était une maison style Breughel (heureusement classée, grâce à ça elle y est toujours). Les vêtements étaient confectionnés sur place dans l'atelier au premier. L'atelier était énorme avec de hautes tables. Que de fois j'ai vu les tailleurs en position tailleur c'est à dire assis sur la table les jambes croisées comme sur l'ancienne réclame de Michiels. Les grosses bobines de fils se trouvaient au dessus de leurs têtes. Je me souviens je les voyais coudre avec un très long fils. Mon ami Robert avait fait des études de tailleur je crois dans les années 50 et il m'a raconté qu'on procédait toujours de cette façon. Les patrons du magasin n'habitaient pas là. Au deuxième c'étaient les concierges. Je ne me souviens plus quand le magasin a fermé ses portes.
Ecrit par Nelly Lallemand
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200 rue Haute
Le petit Liégois
Le magasin de pantoufles le Petit Liégeois était situé au 200 rue Haute.
C'était un petit magasin qui ne payait pas de mine mais il y avait un choix formidable. Toutes nos pantoufles venaient de là.
Ecrit par Nelly Lallemand.
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198 rue Haute
Impasse Bullinckx aujourd'hui
198 rue Haute
Impasse Bullinckx
196 rue Haute
Impasse Ververs
188 rue Haute
Merci à Guillaume
Je vais vous narrer un stuut (entre des millions) que j'ai vécu avec mon ami Pierreke PLASSCHAERT. Lorsque nous étions adolescents nous allions au "V1" non plus pour jouer mais pour récupérer de la ferraille... Nous étions occupés à desceller des barreaux à l'arriere d'une maison --- maison dont la façade donnait sur la rue Haute et était occupé par "MARTIN SHOP" nettoyage et teinturerie de vêtements --- on tapait, tapait sur les barreaux lorsque tout à coup venant de la boutique je vois un pei qui fonce sur nous, je crie et je m'enfuis suivi par Pierreke. Je saute en bas d'un mur et j'atterris rue de l'Epée, Pierreke fait la même chose mais au moment ou il saute en bas du mur, le pei l'agrippe par le col de son pull, Pierreke lève les 2 bras au ciel et le pei se retrouve avec son pull dans les mains...et il arrête sa poursuite...Le lendemain nous allions au ciné CARLY (jeudi après-midi séance à 5 frs) on passe devant "MARTIN SHOP" qu'est-ce qu'on voit dans la vitrine : le pull de Pierreke à vendre en occasion... Pierreke bleu de rage me dit "je vais lui piquer tous ces barreaux..." et je l'ai observé de loin mais sans participer cette fois et pour cause...le pei s'est à nouveau amené, foncé sur Pierreke qui, rebelote, s'est enfuit, à sauté en bas du mur et le pei avait cette fois... sa casquette..
qui a rejoint le pull dans la vitrine... J'ai dit à Pierreke "arrête car tu vas te retrouver en calcif".
On s'est bien sûr "vengé" mais ça c'est une autre histoire... En da sal vi den noste ki zaaïn. Dag al men Chaukess.
Ecrit par Gilbert
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186 rue Haute
Imp. de Varsovie
Merci à Nicky Luppens pour la photo
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Merci à Nelly pour la belle image (ajout en 2016)
Les photos du photographe "Photo Georges " sont les photos du cousin de Josée Franck, qui a donné l'autorisation pour les mettre sur le blog. Merci à elle et à lui . Le papa de Josée était le photographe et le frère de la patronne du magasin .C'est surement lui qui nous a tous photographiés et c'est sa maman qui colorait les photos .
On stop pour regarder la photo des enfants dans la vitrine !
PHOTO "GEORGES"
184 rue Haute.
Gilbert
Quel beau bébé hein et avec les années cela n'a fait que s'embellir (on est stoeffer ou pas, hei ma vast sweet ?)et comme je suis paraît-il TRES vieux ik ben vandoûg -- nen echte ADONIS -- giele gann GEMIST -- bakann geriet vi de KIST. Merci LOMMEKE, pour tes compliments, TOI tu as compris pourquoi les filles ont TOUJOURS été folles de mon corps admirablement proportionné.
Jaa FRANCINE ik was e echt ingelke, MO, MO, het ei ni lang gedeût, hei ma vast ?
Blague dans l' coin, ma mère à tjs prétendu que ma photo a longtemps été visible dans la vitrine de "Photo Georges"... déjà j'étais en point de mire...
Ecrit par Gilbert Delepeleere.
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Jeanne, la soeur de francine.
Pierrot
Nelly
Titi
Serge
Janine
La sœur de Jefvandevossetrout
Merci à Nelly pour la belle image (ajout en 2016)
184 rue Haute
Merci à Guillaume
180 rue Haute
Merci à Guillaume.
178 rue Haute
T'lieg plafong
Le café "in 'T Lieg plafon"était juste en face de la rue Saint- Ghislain et à coté du magasin de confection "Alba". En effet le plafond était très bas.
C'était un ancien café avec un très grand comptoir.
Ensuite le café a été reprit par des espagnols et le nom a changé en "Rio Grande" et à ce jour c'est le "Melting Pot".
Ecrit par Nelly Lallemand
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176 rue Haute.
164 rue Haute
Merci à Guillaume
rue Haute
Il y a une maison située rue Haute au coin de la rue Notre Dame de Grâce .
Elle a été magnifiquement restaurée.
Dans les années 1950-60 j'ai le souvenir d'un café. Dans le centre de la maison du côté de la rue Haute il y avait des escaliers qui aboutissaient à une cave. C'était un atelier de garnissage. Le garnisseur était Antoine surnommé chez Gust "spel nougel", son épouse était anglaise. Je crois que leur fils a été à l'école avec Gilbert. Quand le temps le permettait des fauteuils étaient exposés sur le trottoir de la rue Haute
Ecrit part Nelly Lallemand.
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Sweet NELLY à raison pour cet emplacement qui au tout début des années 50 était assez "space". Pratiquement situé en face de JACQMOTTE il y avait une maison.. avec une cave dans laquelle on accédait par un "escalier" directement par la rue Haute. La hauteur des "marches" en pierres bleues étaient complètement disproportionnées en ce sens que la 1ère marche devait faire environ 50 cm, hei ma vast. En bas éclairé par une lampe électrique, étaient étalés 2 salons en tissus. Cette cave/magasin était baptisé du nom de "au caveau".
Ce caveau a été créé par Antoine (Toineke) -- taille environ 1,50 m qui fabriquait ses salons et fauteuils dans un rez-de-chée sis rue de Nancy. Cela à tout de suite marché du tonnerre car les prix étaient particulièrement attractifs.
TOINEKE a acheté vers 1951/52 sa 1ère voiture (je crois) c'était une 4 CV RENAULT couleur ROUGE SANG....on ne la ratait pas dans l' quartier.
Fin des années 50 lorsque les kets sortaient de l'école 7 à 14 ans, beaucoup allaient se présenter chez "BORREMANS" qui les embauchaient à 5 frs/de l'heure et (pas sûr, sûr) il fallait travailler le samedi matin.
Et quelques petites années + tard "TOINEKE"à ouvert son 1er magasin (il en a eu +sieurs) rue Blaes et a établit son atelier rue St-Ghislain - cet atelier existe toujours et aujourd'hui surtout spécialisé dans la restauration de chaises et fauteuils de styles (clientèle surtout antiquaires et décorateurs.
Le nom : BORREMANS, et c'est le fils Georges -- qui a été effectivement dans ma classe en primaire à l'école 7 -- qui a reprit l'affaire pendant des dizaines d'années. Ils ont même eu comme client "UNIGRO" dans les années 60/70.
Georges a remis son affaire il y qq années et habite maintenant au littoral.
Avant de créé le "CAVEAU" TOINEKE tenait une petite épicerie en haut de la rue de l'Epée (j'en ai parlé chez SOFEI) --"dobel crayong disait-on) -- il autorisait le "pouf"., remember
Ecrit par Glbert Delepeleere.
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Dessin de Jean-Jacques Gaillard
Rue Haute..
Quand ma maman a quitté mon père en 1952 elle a travaillé comme serveuse pendant 2 ans à la brasserie du Papillon située au 169 rue Haute.
Pendant ces 2 ans elle a habité un deux pièces sans aucun confort, avec mon beau-père Mich au premier située au 176 rue Haute qui est juste en face de la rue Saint-Ghislain.
A l'époque le magasin du rez-de-chaussée était une crémerie et la porte de la maison était à droite. Au 178 il y avait une corsèteriez et au 180 une assez grande épicerie et puis la belle maison du coin de la rue Notre-Dame-de-Grâce. Là où maintenant il y a le square Breughel.
Avant les années 1970 il y avait encore le côté gauche de la rue Notre-Dame-de-Grâce qui était dos à dos avec le côté droit de la rue de l'Epée. Ces deux côtés de rue ont été entièrement démolis fin des années 1960. Au coin à gauche de la rue de l'Epée le magasin Miggerode et au coté qui a disparu il y avait une petite bijouterie. Bijouterie qui avait une succursale rue Haute en face de la rue du Temple. La vendeuse Hélène avant d'y travailler était une de mes anciennes collègues du temps où je travaillais à la Feuille de Vigne rue Neuve (magasin de tissus).
Ecrit par Nelly Lalemand.
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158 rue Haute - Migerode
Le magasin "Miggerode"était en face des "Ets Jacqmotte" il était un des plus vieux magasin de la rue Haute.
On y vendait uniquement des casquettes et des chapeaux. Tout le quartier y achetait sa casquette.
Dans ce magasin il y avait un choix énorme.
Les rayons allaient presque jusqu'au plafond.Le patron est resté dans son commerce. Il n'avait pas loin de 80 ans. Comme la mode avait changé ce genre d'article ne se vendait plus trop.
Ecrit par Nelly Lallemand.
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Quand je revois ou repasse devant le magasin Migerood, ça me fais toujours penser
à la raison de l'achat de ma première casquette!!!J'avais +- 10, 11 ans et ma boma m'avait envoyé chez un coiffeur rue Joseph Steevens et il m'avait fait une coupe !!!comme avec un bol sur ma tête et en rentrant chez elle on a été directement m'acheter une mouch (en cuir)que je n'ai plus quitté (sauf a l'école) jusqu'à mes cheveux plus normal.
Ecrit par Francis (Titi)
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152 rue Haute.
Ancienne boucherie
150 rue Haute
150 rue Haute
Pensionnat pour Jeunes Filles
L'Institut Saint Vincent de Paul rue Haute est juste à côté du café "Chez Ploegmans" .
Dans les années 20 ma maman y allait à l'école primaire.
L'entrée était rue des Minimes pour les externes.
Du côté de la rue Haute il y avait un internat pour filles. Je me rappelle dans les années 60 que de ma fenêtre j'ai souvent vu passer ces jeunes filles en rang, en uniforme accompagnées des religeuses qui à l'époque avaient encore leurs longues robes bleues et leurs cornettes.
A l'institut les gens du quartier pouvaient également y aller pour des soins.
Ecrit par Nelly Lallemand.
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148 rue Haute
Merci Francis (Titi) pour la belle photo.
Du café Ploegmans du temps où c'était un petit café de quartier avec ses habitués de tous les jours. Je parle des années 1950 et 60.
Juste à côté au n°146 il y avait une pâtisserie dont le jour de fermeture était le mardi, chaque lundi soir il vendait leur vieuskes, du coup les clients dont je faisais partie étaient nombreux.
Ecrit par Nelly Lallemand
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134 rue Haute
Qui était "Le Bossu"?
Vous me direz que le plus célèbre c'est Jean Marais dans Lagardère oui vous avez raison, mais ici on parle de celui de la rue Haute, le café.
Le Bossu était beaucoup moins connu sous le nom de Joseph TISCAL, né le 17 mars 1867 à 1 h du matin dans la rue des Vers au N°56,2ème, section.
Fils de Jean-Baptiste Tiscal, serrurier, domicilié impasse Defuisseau N°20 RDC,
et de Marie Anne Hinsberg, dentellière née à Bruxelles, domiciliée rue des Vers N°56, non mariés.(ils se marieront en 1869)(acte A.V.B.).
Joseph Tiscal épousera Pétronille Huenaerts le 08 février 1897 et de cette union naîtront quatre enfants, Louis(1883), Pauline(1886), Nicolas(1889) et pour finir Marie-Julienne (1899), ma grand-mère maternelle. Tiscal, Joseph, profession:cabaretier Nationalité: Belge adresse: rue Haute, 134 (au 29 décembre 1911)
"Le Bossu" est donc mon arrière grand-père.
Vous me direz, mais pourquoi ça s'appelait au bossu...? Sa fille (ma grand-mère) disait:
Mâ Pa, da was nen boult...mo da was nen grûûte boult zenne!
Il mesurait 1M53. Il est décédé le 9 décembre 1919 et sa veuve...mais ça c'est une autre histoire.
Et pour la corde, je n'en sais R.I.E.N. du tout. Ma grand-mère, la propre fille du Bossu, disait que "les gens dormaient sur des cordes"...elle l'a vu, mais comment ça marchait????? Malheureusement on ne lui a jamais posé la question et ça reste encore un mystère.
To de noste ki.
Nicky.
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Le café logement "Au Bossu"était situé 134 rue Haute juste à côté de la maison du peintre Breughel.
C'était ouvert 24h sur 24. On pouvait y dormir jour et nuit avec la tête sur une table.
Mon bompa m'a toujours raconté que, jadis on dormait les bras sur une corde penché en avant et assis sur un banc et que le matin le patron détendait la corde pour réveiller tout le monde en même temps.
La clientèle, des pauvres cloches, des ivrognes, des paumés et même des bourgeois déchus.
D'après lui ces pauvres diables n'étaient pas des gens du quartier.
IL m'a encore dit que des gens de la haute venaient dans ce genre d'établissement pour rigoler un coup en payant des tournées à ces malheureux. Pour les gens qui venaient en spectateurs c'était du folklore alors que ce n'était que de la misère.
Dans le quartier il y avait plusieurs cafés logements. Mes Grands-parents et moi ne sommes jamais rentrés dans ce genre de café. J'y suis passée des centaines de fois devant. J'allais à l'école juste en face.
Ecrit par Nelly Lallemand.
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132 rue Haute
Merci Guillaume.
La maison du peintre Pierre Brueghel, mort en 1569 et qui repose dans l'église de la Chapelle est située 132 Rue Haute au coin de la rue de la Porte Rouge.
La photo montre la maison après sa restauration en 1966.
Par la suite elle est devenue un musée.
Sur la photo la maison au 134 "le café du Bossu" a été entièrement démolie. Mon école était juste en face et dans les années 50 la maison de "Breughel"était habitée et au rez-de-chaussée il y avait le café restaurant "La Porte Rouge".
La dame qui y habitait et qui tenait le café restaurant, friture était la maman de Pierre Genin dit "Patafrit" qui lui, a tenu le café le "Twist" rue Montserrat "op de Marolle".
Ecrit par Nelly Lallemand.
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C'est juste pour info.
Il s'appelait Peeter. Originaire, sans doute, d'un village dénommé Brueghel (brugilus, bruyère), sis dans le Brabant hollandais ou dans la Campine limbourgeoise, et peut-être au lieu même aujourd'hui Brögel, près de la ville de Brée.
PEETER BRUEGHELS, dit le registre de la Gilde Saint-Luc, d'Anvers. Forme adjective flamande qui signifie littéralement: Pierre, du village de Brueghel. Quand il signe ses premièrs ouvrages, il écrit BRUEGHEL. Bientôt il laisse tomber l'H et il orthographie BRUEGEL jusqu'à son dernier jour.
Bruegel de Oude. On a transcrit Bruegel le Vieux. Mais il n'avait pas 45 ans lorsqu'il mourut. C'est Bruegel l'Ancien qu'il faut dire, si l'on veut le distinguer des peintres qui portèrent son nom et qu'il domine.etc, etc....
Extrait de :"Les Bruegel"(1928) de Fr.Crucy
Ecrit par Nicolas Luppens.
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Dans les années 1950 et 60 il y avait le magasin Guilmot spécialisé dans les uniformes pour écoles et pensionnats et il n'y vendait rien d'autre .
La façade et les vitrines sont restées d'origine du temps de Guilmot. Maintenant il y a encore une vitrine de Guilmot au coin de la rue des Capucins. Michiels et Guilmot ont fusionné.
Ecrit par Nelly Lallemand.
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114 116 rue Haute - Imp. des Chansons.
Imp. des Chansons
Photo enquête 1932 - tome 1
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rue du Temple
Vu par Carabin.
80 82 rue Haute
Imp. Ronsmans
Photo enquête 1932 - tome 1
72 rue Haute
Brasserie de la Barrière
Merci à Guillaume pour la photo.
Que de fois les anciennes vedettes du quartier m'ont raconté ce qui va suivre: Le 4 septembre Bruxelles fut libérée et les allemands ont mis le feu au dôme du palais de Justice. Nos amis ont dévalisé les caves du Palais.
Peu de temps après ils ont remis ça et c'était au tour du Sarma. Ma boma ne savait pas y aller, elle devait rester avec une personne mourante. Elle a envoyé mon bompa à sa place mais le pauvre n'était pas débrouillard comme sa femme.
D'après lui c'était de la folie une foule énorme c'est ruée dans le Sarma et prenait n'importe quoi. Surtout les bouteilles d'huile qui tombait par dizaines par terre ce qui était très dangereureux tellement que c'était glissant. Mon bompa est revenu à la maison avec deux petites bouteilles de colles. Ma boma était furieuse l'a eng...et lui, qui était d'une honnêteté presque imbécile lui a répondu qu'il ne regrettait pas d'avoir pris autre chose car cela ne lui appartenait pas. La suite vous la devinez.
Ecrit par Nelly Lallemand.
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C'est dans la rue des Chandeliers et la partie de la rue Haute près de la place de la Chapelle, que le film avec Annie Cordy "Rue Haute" a été tourné.
rue Haute
Merci à Guillaume.
50 rue Haute
La Maison du Peuple
Café de la MAISON du Peuple. HUIT cents consommateurs pouvaient prendre place dans cet immense espace de16 mètres de large, 25 mètres de long et 9 mètres de haut
L'établissement proposait un buffet froid un point de vente de journaux et brochures socialistes et trois billards.
Complément de la maison du Peuple de la rue JOSEPH STEVENS, sa construction en 1896 a donné du travail à de nombreux ouvriers.
Ecrit par Guillaume Kekenbosch
22 rue Haute.
Groupes d'élèves et de membres du corp enseignant de l'écolle professionnelle de menuiserie (1905) elle était située rue HAUTE 12 et rue JOSEPH STEVENS 20.
L' INSPECTEUR
les acteurs : la concierge - Jacky H. (l' inspecteur)
- Pierreke (1er laveur de vitres) - Gilbert (2è laveur de vitres)
date approximative : été 1960
Lieu : école de menuiserie rue Haute à Bxl but de la visite : Pierreke devait laver les vitres de l'école de menuiserie et une fois le travail termin
il devait faire signer son bon de travail par la concierge.
Jacky et moi avions accompagné Pierreke sinon il n'aurait pas été travailler...
Remarque importante : notre ami Jacky était TRES PETIT car la Nature lui avait octroyé une taille d'environ 1,35 m - c'était un grand nain (il faut retenir ce détail pour savourer la suite).
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"Nous voilà à 2 1/2, euh à 3 devant la porte de l'école, nous sonnons et arrive la concierge (le genre pit-bull qui n'a plus mangé depuis 15 jours...) "oué, qu'est-ce que c'est ?" - Pierreke déglutit et dit : "voilà, madame on vient pour laver les carreaux moi et mon ami ainsi que l'inspecteur.." et il désigne Jacky comme étant notre inspecteur...
La mei éberluée se baisse en regardant Jacky (l'inspecteur) qui lui arrivait à sa taille et lui dit "c'est vous l'inspecteur ?" - "mais oui, madame, je viens contrôler le travail de ces laveurs de vitres !"
- la mei un peu paf :
"bon eh bien commencé".
La mei s'éloigne et nous voilà dans une grande classe de menuiserie remplie d'établis et d'armoires.
Pierreke décrète immédiatement : "on va jouer cachette-caché". On compte pour celui qui doit chercher les autres et le sort tombe sur Jacky (l'inspecteur) qui va dans un coin de la classe, met son bras devant ses yeux et commence à compter comme une andouille "10, 20, 30...".
Je rappelle que nous avions entre 17 et 19 ans !
Pendant que Jacky (l'inspecteur) comptait dans son coin, je me suis caché DANS un établi de menuiserie et Pierreke lui s'est carrément enfermé DANS une grande armoire. De notre cachette nous pouvions voir Jacky ainsi que la porte de la classe......qui très doucement s'est ouverte !!!
Jacky n'avait pas entendu la concierge venir derrière lui. La mei, très perplexe, écoutait Jacky égrener dans son coin "70, 80, 90, 100 !".
Il faut savourer cet instant mes Chaukess.
Jacky se retourne avec son nez devant le tablier de la concierge ----- (mes amis, dans 1.000 ans je me souviendrai encore de l'expression de surprise de Jacky "l'inspecteur").
La concierge : "dites, INS-PEC-TEUR quand vous aurez fini de jouer dites-moi où sont vos 2 laveurs de vitres ?" -- Jacky au bord de la syncope nous appelle : "Giiil - Pieerrre". On sort tous les 2 de notre cachette devant la mei sidérée.
La concierge à Pierreke "qu'est-ce que vous foutez dans cette armoire ?" -- Pierreke : "euh, je cherchais un robinet pour l'eau !"
-- ensuite à moi :
"oué, moi aussi, Madame, je cherchais l'eau".
La mei tout d'un coup se déchaîne "han, de l'eau, wacht draa smeirlappe il goû ne niemer woûter op aaïle bakess geete, enn gaa den ieste, menier l'INSPECTEUR".
La concierge (perssees naa "ALIEN" en + moche) appelle son mari, nous autres on fonce vers la porte de sortie mais au dernier moment, Pierreke s'arrête pile et me dit : "oué mais Gille elle n'a pas signé mon bon !", il se retourne et va vers la concierge :
"madame vous devez signer mon bon pour le lavage des carreaux".
J'entends encore la concierge !.
4 rue Haute
Merci à Guillaume.
2 rue Haute
Merci à Guillaume.
Aaaaah le café à "l'Abri", TITI à raison je connais très bien VICTOR (BOUGE) qui a fréquenté l'école 10 et à fait son service militaire chez les "aviateurs" avec... Pierreke PLASSCHAERT. J'adorais le père de "BOUGE" un echte ! Un soir il cherchait son fils car il paraissait que Victor avait été mêlé à une bagarre et moi je lui dis "ik hem an zouwn gezeen onn den"ADAMO" rue Marché-aux-Fromages (à l'époque). Réponse
: "Merci menneke" et... il commande un taxi et
part...1 bonne heure + tard il réapparaît et me dit "kem dan stamenij ni gevonne (il avait oublié le nom de la rue) ! neemand kaint den"AMADO" -- (au lieu de
"ADAMO) -- ...j'en rigole encore, ce pei était vraiment un raaare, il est dcd une nuit sur la banquette de son café...j' suis certain qu'il cherche encore den "AMADO". Bigs Gilbert
Documents de Jef Slagmulder
Photo n° 1
Photo n° 2
Photo n° 3
Photo n° 4
Ci-dessous un petit plan pour vous aider à situer l'endroit du "Pollepel"
Point rouge : "Pollepel"
Point bleu : Eglise de la Madeleine, située.. rue de la Madeleine. hei ma vast ?
Photo n° 5 - vue aérienne +/- 1922.
A l'avant plan "Sainte Gudule"
Point vert" Le Mont des Arts"
Point rouge"Espace du Pollepel"
Point bleu " Nicky, a décrit chez Sofie l'histoire du pont"
KOOLMARKT
On va se rendre à la Grand-Place, par la rue du Marché au Charbon.
Cette rue n'est pas fort connue, pourtant elle est très ancienne.
Photo 1
Photo 3
Café LE FONTAINAS
Coin Jardin des Olives - Marché au Charbon.
Merci à Guillaume Kekenbosch
l'église Notre-Dame du Bon Secours.
Juin 2012 - PH.
Photo 4
Un peu de repos, avant de reprendre la route
photo 5
Photo 6
Les membres du cortège funébre rentre dans l'Eglise de Notre-Dame du Bon- Secours.
C’était au XII siècle, un hôpital sous l’évocation de Saint-Jacques de Compostelle. La chapelle de ce refuge finit par être dans un état de délabrement qu’on n’y célébrait presque plus l’office divin.
Mais en 1625, un cordonnier, nomme Jacques Meeus, ayant trouvé une statue de la Vierge, la déposa sur l’autel de l’Ouest. Il assura qu’un de ses ouvriers avait été guéri par l’intercession de cette Vierge, et dès cet instant tous les fidèles coururent à la chapelle Saint-Jacques.
La Vierge porta d’abord le nom de Notre-Dame dans la guirlande de Vigne, et ensuite celui de Notre-Dame du Bon-Secours. Depuis le carême de 1625 jusqu’au 25 août de la même année, on célébra deux mille messes, et les offrandes s’élevèrent à deux mille neuf cents florins, ce qui permit de rebâtir la chapelle.
En 1673, on posa la première pierre de la façade de l’église actuelle. La tour n’a été bâtie qu’après le bombardement de 1695.
Eug. BOCHARD (1857)
Photo internet.
Photo 7 - Photo Pierrot HEYMBEECK
Mariage en l'église Notre-Dame du Bon Secours
Photo 8
De nos jours, cette partie de la rue est fort fréquentée par la prostitution homosexuelle. Néanmoins, dans la journée le coin est agréable à parcourir, il n'est pas rare par les journées ensolleillées de voir des touristes attablés aux tables des terrasses.
Photo 10 - 2011
Une belle vue des deux façades avec pignons à gradins, s'offrant face de la sortie de la rue des Grands Carmes (Le soir Illustré, 1934)
Photo 12
Photo 14
Les deux hommes qui regardent (juin 2012) la façade magnifiquement conservée, ne savent pas que l’estaminet « Le vieux Coq » se tenait à cet endroit.
Enseigne vite changée en « Le nouveau Coq », déjà cité en 1813, et toujours là après 1950. Café très important, où ce tenait des réunions de nombreuses sociétés Bruxelloises.
1880 « le Nouveau Coq » fait le plein d’autres chorales et cercles, dont la garde civique….
Vers 1885, le patron était J.A. DE MUYLDER, l’ambiance générale devait être du tonnerre de par la fréquentation régulière de l’harmonie « Le cercleCheuribini » , de la chorale « le cercle des vrais Philanthropes », de celle de « L’Echo du Limbourg », de la société de musique « Les amateurs réunis".
Sans compter de la Fédération de la Garde Civique. Pas triste la rue Marché au Charbon.
Lire la suite dans le volume 9, de Jacques DUBREUCQ.
Photo 15- juin 2012
Photo 16
Effigie sculptée de Saint Joseph.
Regardez bien : l'enseigne vouée à Saint Joseph, au 72 de la rue du Marché au Charbon. Vous avez vu ? NON ?
Vu maintenant ? Photo 17 - Juin 2012
Photo 18
Photo 19
Et voilà, l'ex impasse de la Cloche.
Doc 9 - année 2012
Photo 20
Photo 21
Photo 22
Photo 23 - 2011
Photo 24
Photo 25
Le 56, de la rue Marché au Charbon était situé au coin droit formé avec la rue du Lombard. Occupé vers 1845 par un commerce peu banal, et oui, on y trouvait des Sangsues ! Le commerce devait être fort connu, car il fut repris en 1850 par M.G. FERON, à cette simple adresse "chez l’épicier" vis-à-vis de l’estaminet St-Antoine.
Tiens à propos, il faut savoir que c’est du "Saint-Antoine" que les chasseurs de "Prinkères" se mirent en route pour rejoindre leurs collèges de la rue de la plume. C’est ainsi que les Bruxellois de la rue du Liège, "Vismet", du Marché au Charbon, et du Vieux Marché, qui en colonne, empruntèrent la rue Haute, la chaussée de Waterloo, pour se rendre au "Moeder Lambic"à Saint-Job.
Il paraît qu’au retour c’était la fête à la place du Jeu de Balle et cela une semaine durant.
Photo 26
Photo 27
Photo 28
L'Hôtel du Duc de Brabant, puis Hôtel du Brabant, puis ancien Hôtel de Brabant, et devint la division Centrale de Police.
Diligence de Tournai
Elle part de Bruxelles par Halle , Enghien, Ath et Leuse pour Tournai.
Les Mardi, Jeudi et Samedi à 5 heures du matin depuis Pâque Jusqu’à la Toussaint.
Elle revient les Lundis, Mercredis et Vendredi au soir.
Le bureau se tient à l’Hôtel du Duc de Brabant, Marché aux Charbons. (pub 1787)
Une autre destination
On prévient le public, qu’il partira tous les jours, à sept heures du matin , de l’Hôtel Saint-Jacques, à Maline, une voiture pour Bruxelles. Cette voiture s’arrêtera à Bruxelles, Hôtel de Brabant et repartira le même jour pour Maline à 4 heures. Le prix est de 22 sols de Brabant. (pub de 1814)
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Photo 29
Merci à Guillaume Kekenbosch pour les deux photos.
Le réfectoire de l'ancien Amigo. Les "sans logis" venaient chercher à l'Amigo un toit pour une nuit. Ils recevaient de la soupe et un quignon de pain. En Mars 1906 a abrité 1121 personnes pour une nuit sur demande, 48 pour vagabondage , 8 par mesure sanitaire et 115 par mesure de police.
Photo 30
Un détenu couché sur son lit dans une cellule du nouvel Amigo. Construite en 1930 rue Marché au Charbon en même temps que le commissariat de police, la nouvelle prison comportait 12 cellules individuelles et trois cellules pour femmes et adolescents.
Photo 31
Prise le 23 août 1914 (les boches étaient à Bruxelles le 20). C'est une distribution gratuite de vivres aux familles des rappelées, dans les locaux de l'ancien hôtel de Brabant.
Photo 32
Voilà le début de la rue du Marché au Charbon, à gauche la rue de l'Amigo, à droite la rue des Pierres et la Fontaine "le Cracheur". Au loin la rue du Midi.
Photo 33
AU CRACHEUR
La petite statue du Cracheur était déjà en place au 19ième siècle.
Mais son origine est beaucoup plus ancienne, sous le nom de "la Fontaine Bleu" ou encore fontaine derrière la halle avant 1695.
Une bombe la détruisit, et le temps passa et on mit en place en 1786 un triton crachant l’eau. Remplacé plus tard par le Cracheur que nous connaissons toujours.
Son eau servit, aux marchands de fleurs de la Grand-Place voisine. Dans les derniers temps, avant la distribution publique, Le Cracheur fut alimenté par les sources de la rue des douze Apôtres.
Photo 34
Photo 35
Succédant à la première gare ferroviaire de l’Allée Verte (1835), les premières gare du Nord et du Midi furent respectivement construites place Rogier et place Rouppe. Bien vite, on s’aperçut de la nécessité de les réunir par une voie directe. C’est dans ce contexte que s’inscrit le tracé de la rue du Midi. Venant de la place Rogier, empruntons la rue Neuve, passons ensuite par la place de la Monnaie, pour arriver finalement à la rue des Fripiers, puis à la rue de Tabora (ancien tronçon de la rue au Beurre). Parvenu à cet endroit, il manquait une artère rectiligne pour permettre d’accéder directement à la place Rouppe, où se dressait jadis la première gare du Midi. C’est donc là qu’en 1841, on a décidé de tracer la rue du Midi, qui porta un temps le nom de « rue du Chemin de Fer ». La rue du Midi est constituée de trois tronçons d’âges différents :
a)Premier tronçon (90m) – Entre l’église Saint-Nicolas et la rue des Pierres : Cette artère est connue depuis le 12e siècle. Jusqu’au 17e siècle, elle porta le nom de Corte Steenstraete soit « Courte rue du Steen » (témoignage de la présence d’un « steen » ou « maison de pierre » à cet endroit) , dont on a ensuite fait la « Petite rue du Steen », pour devenir finalement la « Petite rue des Pierres ». Comme elle était située près d’un marché au lait, les Bruxellois la nommèrent tout naturellement « Melck straet », « rue au Lait ». Au 12e siècle, on trouvait dans cette rue un refuge-hôpital pour voyageurs nécessiteux, dédié à saint Nicolas. Ce fut peut-être là le premier hôpital de la ville. Il fut partiellement annexé par le grand couvent des Récollets qui fut bâti à proximité (place de la Bourse). Au 17e siècle, apparurent dans ses parages immédiats, une galerie des Merciers (dont le bruyant marchandage gênait, dit-on, les Récollets !) et une Pauvre Ecole pour enfants indigents. A noter que, reliant la rue au Lait à la Grand Place, une impasse nommée « Cul-de-Sac du gigot de Mouton », existait au 15e siècle et débouchait entre les maisons du Sac et de la Brouette. Cette impasse devait son nom à l’enseigne d’une auberge : Den Hamelen Baut (le gigot de mouton), qui faisait le coin de la rue au Lait. Elle fut obturée en 1697, lors des travaux de reconstruction (après le bombardement de 1695). Elle devint alors l’impasse du gigot, avant d’être supprimée en 1853 lors de la construction de la rue du Chemin de Fer.
b)Deuxième tronçon (200 m) – La rue du Chemin de Fer : C’est cette artère que l’on perça en 1841 et à laquelle on donna le nom de « rue du Chemin de Fer ». Tracée à travers l’ancien domaine conventuel des Bogards, ellle devait permettre de relier la rue des Bogards à la station de chemin de fer de la place Rouppe. En 1863, on lui donna le nom de « rue du Midi ». De fait, il était alors question de construire une nouvelle et grande gare du Midi dans les terrains marécageux du bas de Saint-Gilles.
c)Troisième tronçon – Le Mont de Piété (rue du Lombard) : Entre ces deux tronçons, un bâtiment massif faisait obstacle à leur raccordement : le vieux Mont de Piété de la rue du Lombard. Dès 1847, il avait été question de créer une artère unique reliant la rue au Lait à la rue du Chemin de Fer. On décida donc de raser le bâtiment gênant, de même que quelques maisons des rues du Lombard et des Bogards. Ainsi put être créée l’artère qui, après réunion des trois tronçons, allait porter, dès 1871, le nom de « rue du Midi ».
La rue du Midi est aujourd'hui une rue animée et commerçante, largement fréquentée par les…philatélistes professionnels !
Une légende prétend qu’un saint lyonnais du nom de Gratien serait enterré sous les maisons numéros 108 et 110 de la rue du Midi. Selon Louis Quiévreux, en 1937, Léopold De Ryck, alors propriétaire de ces immeubles, « reçut la visite d’un archéologue français qui lui montra d’anciens plans d’après lesquels la maison de la rue du Midi serait sur le site d’un cimetière désaffecté. Le visiteur voulait retrouver les restes d’un saint lyonnais inhumé, paraît-il, à cet endroit. Il désirait faire des fouilles dans la propriété de M. De Ryck, mais les événements internationaux l’en empêchèrent. » Le saint lyonnais serait donc toujours enterré à cet endroit… Reste à savoir…de qui on parle. Il y a certes bien un Gratien, un moine du 12e siècle, sous la tutelle duquel fut rédigé, entre 1140 et 1150, une œuvre collective rassemblant plus de 3800 textes concernant le droit canonique. Cette œuvre est connue sous le nom de « Décret de Gratien » ou Decretum Gratiani, qui formera la base du droit canonique de 1582 à 1917. Cela a-t-il pu laisser croire à d’aucuns que ce moine, dont on pense qu’il aurait été d’origine italienne mais dont, en définitive, on ne sait pratiquement rien, aurait été lui-même canonisé ? Peut-être, mais quel lien avec Lyon ? Un autre Gratien, empereur romain de son état, de 367 à 383, va collaborer ouvertement avec les chrétiens, au point de supprimer l’immunité dont jouissent les prêtres païens et les vestales. Il est aussi le premier empereur à refuser le tire de « pontifex maximus ». En 378, il fit retirer de la salle de réunion du Sénat, la statue de la Victoire, symbole païen. Ce Gratien a, effectivement le profil du candidat à la canonisation. En outre, il sera proclamé empereur à Amiens, ce qui nous rapproche de Bruxelles, et décédera à Lugdunum (Lyon), le 25 août 383, ce qui permet d’établir une relation avec notre histoire. Sans plus. Il y a évidemment un saint Gatien, premier évêque de Tours, mais rien, même son prénom, ne semble s’accorder avec la rue du Midi ! Tout cela ne sentirait-il pas un tantinet la « zwanze » bruxelloise ?
« La première muraille d’enceinte de Bruxelles traversait jadis l’emplacement de la rue du Midi, à hauteur du n°110. Des pans de mur et des fondations y ont été démolis vers 1850 pour le percement de la rue. Mais le mur mitoyen des maisons 110-112 est constitué en partie des vestiges de la muraille antique (80 cm d’épaisseur). La cave du n°110 montre de gros moellons de grès empilés sans symétrie. Et au premier étage, le propriétaire a aménagé des placards dans certaines cavités de ce mur grossier. » (Dictionnaire historique et anecdotique des rues de Bruxelles, Jean d’Osta, p. 205).
Le nom de Philippe de Champagne ou, plus précisément « de Champaigne », fait référence à un peintre français d’origine bruxelloise (né à Bruxelles, le 26 mai 1602, il est mort à Paris, le 12 août 1674) du 17ème siècle qui, ayant refusé de rejoindre l’école de Rubens, arriva à Paris, en 1621, afin de s’y perfectionner. Elève de Jacques Fouquières, il travailla avec Nicolas Poussin à la décoration du Palais du Luxembourg. Philippe de Champagne était un peintre classique, essentiellement religieux. Bien que fixés à Paris, Philippe de Champaigne et son neveu, également peintre, gardèrent des relations suivies avec leur ville natale, notamment avec Antoine Arnould, janséniste exilé par Louis XIV, qui résida à Bruxelles, dans la clandestinité, de 1682 à 1694, année de son décès. Le tronçon de la rue qui porte le nom de Philippe de Champagne, compris entre la rue du Midi et l’ancienne « rue Vésale » (à ne pas confondre avec l’actuelle « rue Vésale » située dans un tout autre quartier), soit l’actuelle « rue Rouppe », fut nommé, en 1844, « rue Traversière ». En 1851, on décida de donner à cette artère le nom de « Philippe de Champagne » ; elle s’étend aujourd'hui de la rue du Midi à la rue du Poinçon.
A proximité de la rue de Midi se trouve la rue du Jardin des Olives. Cette artère doit son nom à des terrains lotis en 1358 par la Ville de Bruxelles et situés en face de l’église Notre-Dame de Bon Secours. A la même époque, un homme acquit plusieurs parcelles de ces terrains afin d’y reconstituer le biblique « Jardin des Oliviers ». « Ce calvaire, clos par une grille, où le christ était représenté priant dans le Jardin des Olives et entouré de ses apôtres endormis, était planté d’arbustes rares et de lilas ; il a été démoli vers 1815 pour faire place à des habitations. » (Dictionnaire historique des rues, places…de Bruxelles, p. 249). Le mur de la première enceinte qui était implanté dans cette rue, contournait l’église Notre-Dame de Bon Secours située à l’intérieur du rempart, et traversait perpendiculairement l’actuel boulevard Anspach dans l’axe de l’alignement des façades. Ainsi, le rempart longeait-il la Senne qui se dédoublait à cet endroit à deux reprises pour former la Petite Île et la Grande Île.
Eric TIMMERMANS.
Sources : Bruxelles, notre capitale, Louis Quiévreux, PIM-Services, 1951, p. 16 / Dictionnaire historique des rues, places…de Bruxelles » (1857), Eug. Bochart, Editions Culture et Civilisation, 1981 / Le français à Bruxelles aux siècles passés, L. van den Bruwaene, Rossel, 1980, p. 133 / Promenades bruxelloises, la première enceinte », Ville de Bruxelles, Cellule patrimoine historique / Dictionnaire historique et anecdotique des rues de Bruxelles, Jean d’Osta, Le Livre, 1995 / Ilot Sacré, Georges Renoy, Rossel, 1981.
La rue du Chevreuil fait partie intégrante de mon enfance, c’est là que j’ai vu ériger les BAINS DE BRUXELLES qui avait un sas d’entrée -- dans ce sas il y avait au sol un grand tapis en coco sur lequel je me battais très très souvent avec mon…ami Pierreke PLASSCHAERT. Années 1953/54 C’était notre ring !
Bien sûr les 2 marchands de volailles – le plus ancien et le plus important des deux avait des murs en carrelages magnifiques représentant des scènes de basse-cour. Combien de fois ma sœur et moi-même allions REVER devant la vitrine le dimanche matin. « Regarde, le gros à 32 frs, et là et là encore plus gros à 41 frs ooooh, et ça qu’est-ce que c’est ? (un faisan, un chapon, etc ?) ». On regardait, on rêvait MAIS on entrait JAMAIS, hei ma vast ?
L’autre volailler ne marchait pas très fort et ce n’est qu’après bien des années que « JEANNEKE » s’est fait une clientèle surtout à cause de son kip-kap et sa charcuterie « tête pressée ».
Cette rue était pavée…et ces pavés ont recueillis bien des gouttes de sueur car le point culminant à l’entrée de la place était en dos d’âne et donc particulièrement pénible à gravir pour les marchand(e)s qui tiraient ou poussaient une lourde charrette en bois avec toute la marchandise. Ma mère m’a souvent parlé de ce dernier tronçon « menneke da was ait zaile ».
Peu de gens savent que le pavement des rues en PENTE du quartier étaient pavées d’une certaine façon. En effet les paveurs posaient leur pavé non pas à plat mais légèrement en oblique dans le sens de la montée ainsi les charrettes avaient plus difficiles à…reculer. Et on glissait moins en …descendant.
Je m’ souviens naturellement des autres commerçants : le magasin d’articles sportifs, SERGE et ses télévisions – la maroquinerie – la petite bonneterie – l’épicerie dans le noukin. Le magasin de p’tits meuble de « JEF FRITES ». Le café du coin « MARIA-la-GUEULE », hein TITI. Etc.
Enfin pour terminer examinez bien la photo du BAS de la rue du Chevreuil – on aperçoit la vitrine d’une charcuterie …espagnole « Casa de Carne --- « MINEIRHINO ». Bon eh bien à l’époque vers 1956 c’était déjà une charcuterie mais belge… Mes CHAUKESS j’ai vécu là un de mes stuuts les plus hilarants avec quelques uns de ma rotte bende (nous étions 4). Je vous conterai cela lorsque je serai un peu moins doufe que maintenant. Hei ma vast ?
Gilbert Delepeleere
Je devais avoir 4 où 5 ans ma maman ma acheté une petite sacoche dans la maroquinerie qui était dans une des petites maisons que l’on voit à droite de la 1er photos, j’ai toujours en mémoire le modèle et la couleur de ce petit sac que j’ai gardé pendant de longues années .
Fin des Années 40 début des années 50 , ma maman et ma grand-mère aimaient retourné dans leur ancien quartier pour y faire des achats , notamment pour le poulet du dimanche , rue du Chevreuil ou la viande au coin de la rue des Renards et rue Haute…etc.
Après, elles ont privilégier les commerces de leur quartier d’adoption !
Andrée Bolsius
Bain de Bruxelles - 1953
Photo 6
Photo 8
Photo Andrée BOLSIUS - juin 2009
C'est avec beaucoup de tristesse ,que je découvre ces photos d'une rue du Chevreuil déserte, flanquée des 2 côtés de maisons et de commerces laissés à l'abandon.
Cette rue est la continuation de la rue des Renards,où j'ai habité pendant + de 27 ans.
Le dimanche,pour nous c'était"de kékendag"et ma mère m'envoyait souvent chercher un poulet chez le 1er kékepouleneer(marchand de volaille)dans cette rue
Je me souviens qu'un dimanche,(période de Pâques)dans ce magasin,il y avait des petits poussins vivants qu'on pouvait acheter au prix de 5,-frs pièce.
Ce jour là,je suis revenu à la maison avec un poulet et.....un petit poussin tout jaune!
Ma mère a placé de l'ouate et le volatile dans une boîte à chaussures.
Cette bestiole est restée pendant 2 semaines à la maison mais un jour,en revenant de l'école,la fameuse boîte était vide.Plus de poussin!
Ma maman m'a expliquée qu'il grandissait à vue d'oeil et que,bientôt sa boîte deviendrait trop petite,qu'il avait besoin d'espace,qu'il serait mieux à la campagne,etc,etc....Coup de bol,dans la matinée,elle avait eu une cliente qui habitait près d'une ferme et qui a bien voulu emporter"kiekske"(c'est comme cela que je l'appelais).
Pendant un certain temps,j'ai été triste et inconsolable.
Contrairement a ce qu'on voit sur les photos,il y avait un va-et-vient incessant dans cette rue.
Le week-end c'était l'éffervescence liée au Nâmet et la semaine en plus des badauds,il y avait tou(te)s les(kadeikes en maskes)élèves des écoles environnantes qui se rendaient au Bain de Bruxelles.
A propos,c'est l'architecte Maurice Van Nieuwenhuyze qui en a dessiné les plans et cet établissement public est ouvert depuis 1954.
Il est composé de 8 étages dont 3 en sous-sol.La petite(piscine)profondeur se trouve au 1er étage et la grande(piscine)profondeur se situe au 3ème étage.
En plus des piscines,le bâtiment possède un espace de locaux administratifs,des vestiaires,1 salle de gym et une cafétariat.
Des douches et des baignoires sont aussi à la disposition des gens qui n'ont pas ces équipements sanitaires chez eux.
A ce jour,d'aucuns trouvent cela peut-être un peu dérisoire,mais dans les années 50,rares,même très rares étaient les gens qui possèdaient une salle de bain équipée.
Chez nous c'était le cas et,nous avions pris l'habitude, mes parents, ma sœur et moi, d'aller une fois par semaine (chaque vendredi) prendre un bain dans cet établissement.
Je ne peux pas terminer ce commentaire sans avoir une pensée émue pour notre copain et ami Félicien Coucke (un echte Brusseleir et Marollien)qui a travaillé au Bain de Bruxelles pendant de nombreuses années et qui nous a quitté bien trop prématurément.
De Jef vandevossestrout
Photo 12
René Ville Dans cette rue, il avait un magasin de sport qui s' appelait "Jenny Sport",
j'allais acheter mes kimonos et mes maillots pour aller au bain de Bruxelles dont l'entrée était située en face.C'était une rue agréable à cette époque.
Première parution le 10 mais 2012.
Jean-Claude Meunier
les 4 hallebardiers
VANDER MEULEN Jean-Pierre, HOUBEN Henri, MEUNIER Jean-Claude et
VAN HUFFEL Jean-Paul.
VANDER MEULEN Jean-Pierre LEEMANS Pierre MEUNIER Jean-Claude
Les mariés
"L'Echevin de la Culture et de l'Etat Civil : Monsieur Hamza FASSI-FIHRI et Madame Mina BISTROUI"
Monsieur HOUBEN Henri - PASTEELS Marie-Josée - VAN MALDEREN Rose (derrière) - BORIAU Bob et VAN HUFFEL Jean-Paul.
Madame MILQUET, s'est jointe aux mariés
Article extrait de la DH du 29 juin 2002.
Arme à la main, les gardes d'honneur de la Ville de Bruxelles officient pendant les mariages.
Les anciens: Pieter, Marcel et Joseph. Les nouveaux: Roger, Octaff et Marie-Josée. Ce vendredi matin, tous les hallebardiers de la Ville de Bruxelles ont été réunis en la salle des mariages de l'hôtel de ville, à l'appel de leur maître de cérémonie Georges Van Obbergh et de l'échevin de l'Etat civil, Jean-Baptiste De Crée.
Dans quelques minutes, ces gardes d'honneur, qui n'ont rien de belliqueux, vont perpétuer une tradition qui semble remonter à 1911. Celle-ci consiste à accompagner les futurs mariés depuis la salle gothique jusqu'à la somptueuse salle des mariages. Un rituel quasi inédit en Belgique que pratiquent soigneusement les hallebardiers bruxellois, vêtus d'un chapeau claque, d'un habit vert orné de boutons de métal frappés du Saint-Michel, d'un gilet rouge, d'un pantalon noir, ainsi que de gants et d'un foulard blancs.
Ce vendredi, trois nouveaux hallebardiers faisaient leur apparition dans l'équipe. Leurs vêtements d'apparat, identiques aux précédents, ont été dessinés, cette fois-ci, par Jeanny Graff, la célèbre styliste à qui l'on doit les anciens uniformes de la Sabena, de la CGER, de la poste
`Je suis pensionné et je voulais m'occuper utilement, explique l'un des nouveaux, Octaff Rasschert, 64 ans, ex-sociétaire de l'orchestre symphonique de la Communauté française. Il y avait une annonce dans un journal et j'ai répondu. Avec les autres hallebardiers, nous serons présents lors des mariages civils et lors des noces d'or, de diamant´
Cela fait 14 ans que Marcel Verschuren (60 ans) présente son arme d'hast aux couples bruxellois. Il est le plus ancien du régiment. La marche à suivre, il la connaît sur le bout de sa pique: `Lorsque les mariés entrent, on fait jouer un air de musique classique, paisible. Par contre, lorsque les mariés quittent la pièce, on passe la traditionnelle Marche Nuptiale.´ Et d'ajouter: `Si j'ai choisi d'être hallebardier lors des mariages, c'est parce que j'aime voir les gens heureux.´
Précisons que plus de 700 mariages sont célébrés chaque année à l'hôtel de ville.
Photo 5
novembre 2012
Photos qui a été prise à la Ville de Bruxelles avec Bob BORIAU, Jean-Claude MEUNIER, Monsieur JM AMAND, Jean-Pierre VAN DER MEULEN, Jean-Paul VAN HUFFEL, Marie, Marie Josée PASTEELS, Jean-Jacques PRINCE.
Photo 6
Derrière de gauche à droite :
Jean Jacques Prince - Fernandez A Costa - Jean Paul Van Huffel - Alain Courtois (Echevin) - Robert Boriau
Devant de gauche à droite :
Nathalie Ndiniligimama - Marie Deknipper - Marie Josée Pasteel - Jean Claude Meunier.
Renouvellement vœux de mariage (40 ans) à la Ville de Bruxelles, avec l’échevin Alain Courtois.
(septembre 2016)
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Souvenir
Photo n° 1 -Pierrot Heymbeeck -(2016)
De nos jours (2016), c'est une rue assez banale qui monte de la rue des Epéronniers en direction de la rue Duquesnoy.
Comme souvent à Bruxelles, la rue a été amputée de la partie qui permettait d'arriver à la rue de la Madeleine, on verra comment plus bas.
On peu lire dans le tome 3, page 89, de l'histoire de la ville de Bruxelles, par Alexandre Henne et Alphonse Wouters, la description suivante de la rue : Le passage dit de l'Homme-chrétien, Kerstenmanneken, était appelé anciennement la ruelle du Flacon, Flessen-Straetje; on prétend qu'il doit son nouveau nom à un jeune tisserand fort pieux à qui le Seigneur, dit une tradition mystique, manifesta, en 1435, le désir de voir reprendre les processions du sacrément de miracle interrompues depuis longtemps.
Anciennement cette ruelle était plus étroite encore qu'aujourd'hui. Le 17 février 1561, des commissaires, parmi lesquels se trouvaient des membres du magistrat et le pensionnaire de la ville, furent chargés de s'y rendre pour voir s'il y avait moyen de l'élargir, comme le demandaient les habitants de la chaussée (rue de la Madeleine), et, quelques années après, une autre commission fut nommée pour s'entendre avec Gilles Van Wolffswinckel qui réclamait 300 florins du Rhin dépensé en "frais d'ouvrier et abattis de maisons", pour le passage par la ruelle du Flacon, entre la chaussée, en face de Sainte-Marie-Madeleine, et le Pongelmerct.
En 1857, Eugène Bochart, nous apprend, à la page 239, du Dictionnaire Historique des rues et places de Bruxelles que la rue de l'Homme Chrétien débute rue de l'Eperonniers : finit rue Duquesnoy.
Cette rue formait un coude il y a peu d'années; elle commençait rue de la Madeleine et finissait en face du Marché-aux-Fromages.
Le percement de la rue Duquesnoy a aggloméré dans cette rue la partie qui se trouvait entre la rue de la Madeleine et le coude. Un escalier de 20 marches a été établi pour permettre la communication directe du quartier de la rue du Marché-aux-Fromage avec le marché couvert de la Madeleine.
Dictionnaire Historique et Anecdotique des rues de Bruxelles, page 149. Jean d'Osta.
Cette photo est prise après la deuxième guerre mondiale, c'est dire que beaucoup d'entre nous ont connu ce lieu.
Mais comme d'habitude, on passait pas "là" sans faire attention au lieu qui nous entoure. Et puis un jour étonné on s'exclamme ; tiens ça a changé ici... mais quoi ? Le café "Chez Alfonse" se situe sur le coin de la rue des Alexiens et de la rue du Poinçon. La rue des Alexiens, monte en direction de l'église de la chapelle.
Nous sommes toujours rue du Poinçon, à l'ancle de la rue Accolay (photo de 1944). Encore, un coin que j'ai bien connu, le magasin était situé près de la maison des jeunes "Chez le père Caille"
Encore la rue du Poinçon, mais la Brasserie de la Violette fait le coin avec la rue des Bogards.
Jacques DUBREUCQ, nous apprend dans le volume II de BRUXELLES 1000 – UNE HISTOIRE CAPITALE, que … « le coin de la rue des Bogards, qui était la demeure après 1860 du déménageur Pierseaux. Il ne s’agissait de rien moins qu’un petit hospice remontant au 17ème siècle, vivant ainsi dans l’ombre des Bogards, et qu’on appelait l’Hospice de la Miséricorde de Dieu et de la Sainte Vierge. En 1899, l’ancien petit hospice était devenu un gros et bruyant cabaret. Ce cabaret la Violette fut même le siège du cercle philanthropique « La Violette ». Un jour de juillet 1898, le cercle put distribuer aux pauvres 200 kilos de viande. Ce qui valut dans la presse « le spectacle était curieux de voir ces 200 malheureux défilant devant l’étal où on leur remettait à chacun 1 kg de viande. C’était une grosse joie bruyante des pauvres gens, qui allaient fêter le dimanche en mangeant à leur faim ».
Ci-dessus l'entrée de l"Hospice de la Miséricorde, subdivisée à droite par la Brasserie et à gauche le marchand de meuble "Sauvage". Au dessus de la porte deux amphores et tout en haut le millésime Anno 1712.
-*-*-*-*-
A remarquer dans le texte, de Jean D'Osta, l'ortographe correcte
de Menneke-Pis
La Maison des Tramwaymen, c'était une des plus grande salle de la ville, un théâtre de 1000 places,une salle de billard, des salles de réunions à tous les étages. Plus loin la Brasserie de l'Evêque.Tout cela existait encore après la deuxième guerre.
Ci-dessous une photo en direction de la rue Philippe de Champagne et les deux belles façades, dont celle du coin, fut sous l'occupation Française "La Poste aux Lettres" (J. DEBRUCQ). Pour être remplacée vers 1831 par la pharmacie militaire. Je pense me souvenir que le bâtiment était occupé encore dans les 1950, par les Soeurs de Marie.
Photo 8
Un jeune laveur de vitres à l'ouvrage aux fenêtres de la Maison de Jeune "Au Caves", le responsable était le "Père Caille".
http://www.sonuma.be/archive/le-p%C3%A8re-caille-et-la-cave-de-la-rue-du-poin%C3%A7on
LA RUE DES MINIMES, SON COUVENT, SON EGLISE…ET L’OMBRE DE L’ABBE SIEYES.
Photo - Pierrot Heymbeeck, septembre 2016.
Longue de 650 m, la rue des Minimes s’étire de la place du Grand Sablon à la rue du Faucon, parallèlement à la rue Haute. Originellement, la rue des Minimes reliait le Sablon à une défunte rue des Feuilles (qui fut aussi nommée « El Blad », nous y reviendrons), qui s’étendait jadis entre la rue Notre-Dame-de-Grâce et la rue du Faucon (actuellement au pied des grandes rampes du palais de justice). La rue des Minimes semble déjà exister au 14e siècle, vu que, selon un document de 1374, on la nommait « Par où on va du Sablon à Saint-Gilles ». Elle a probablement porté d’autres noms avant 1621, année de l’installation des Frères Minimes d’Anderlecht (ou ordre des ermites de Saint-François, communauté d’origine française, installée près de Saint-Guidon, dès 1618, et dont le couvent était situé au coin de la rue Erasme et de l’avenue Edmond Delcourt). Les religieux y établirent un couvent et une église, et donnèrent le nom de leur communauté à la rue. A noter que les Minimes, pourtant réputés pour leur volonté de venir en aide aux plus démunis, en cela compris les prostituées, obtinrent de l’infante Isabelle qu’elle fit entourer d’un mur tout le quartier mal famé du Bovendal, largement fréquenté par les « filles publiques ». Peur de la tentation ? Le couvent des Minimes connut son heure de gloire, mais à la fin du 18e siècle, il apparaissait bien dépeuplé. Expulsés une première fois par Joseph II, en 1787, mais revenus à Bruxelles en 1790, les derniers Minimes furent définitivement chassés en 1796, durant la Révolution, alors que leur église était fermée. Si celle-ci devait être rendue au culte sous le Concordat, en 1801, le couvent, lui, servit à divers usages avant d’être démoli et remplacé par une école.
En 1853, on ajouta à la rue des Minimes un tronçon de 200 m qui rejoignait la rue aux Laines. Auparavant, ledit tronçon portait le nom de « rue des Marolles », nom qu’il tenait du couvent des Sœurs de Marie également nommées Mariolles ou Marolles. Ces religieuses s’étaient établies dans un cimetière désaffecté, situé à cet endroit, en 1660. Elles avaient pour mission de catéchiser les « filles publiques » du Bovendal, un quartier situé alors à l’emplacement de l’actuel palais de justice. Dès 1597, afin d’empêcher les filles d’aller déranger les « honnêtes gens » de la rue Haute, l’autorité avait établi un « guichet », dans le haut de la rue de l’Epée. Celui-ci était ouvert matin et soir, par un surveillant, pendant une demi-heure seulement, et ce dès que sonnait la cloche du travail. Durant la même année 1853, on ajouta un autre tronçon nommé « rue des Feuilles », déjà signalée.
En 1920, les locaux du vieux couvent, qui avait été utilisés de maintes façons durant plus d’un siècle, furent démolis afin d’édifier à leur emplacement une grande école moyenne (1923-1927), qui devait devenir l’Athénée Robert Catteau (1948). Jusqu’en 1895, la rue des Minimes ne communiquait avec le Sablon que par deux artères en fourche la rue du Coq d’Inde, aujourd’hui disparue, et la Petite rue Notre-Seigneur, nommée « rue de la Vieillesse », durant la Révolution, et devenue par la suite la Petite rue des Minimes.
La petite rue des Minimes en direction du Grand Sablon.
Photo Pierrot Heymbeeck - 23 septembre 2016.
Cette artère longue de 40m et qui relie la rue des Minimes à la place du Grand Sablon, est aussi ancienne que la rue des Minimes elle-même. A noter aussi, pour l’anecdote, que le Coq d’Inde désigne en français, par ellipse, une dinde. Cette rue également très ancienne devait son nom à l’enseigne d’une auberge située au coin de l’actuel Sablon.
Nous avons évoqué une « rue des Feuilles », il nous reste à déterminer l’origine de son nom. A l’origine, la rue prit le nom de l’un de ses premiers habitants, voire de son créateur : Messire Jean Blaers. De fait, au 14e siècle, on signale une « Blaerstraete » dont on orthographie parfois le nom Blaere, Blae, Blaes, Blaren et, enfin, Bladeren. Francisation oblige, on entreprit, au 19e siècle, de traduire les noms de rue thiois en français. Or, « blaren » et « bladeren » (pluriel de « blad ») signifient « Feuilles ». De leur côté, les ouvriers wallons qui habitaient les Marolles au 17e siècle ont appelé ce quartier « El Blad ». Des kermesses furent organisées dans ce quartier jusqu’en 1914. Les courses en sac et les courses de grenouilles, les bals du soir, la cavalcade dominical, les jeux divers, laissèrent longtemps des souvenirs que l’on crut impérissables mais qui, malgré tout, s’effacèrent progressivement de la mémoire collective.
L’église et le couvent des Minimes.
C’est en 1616 que les Frères Minimes d’Anderlecht demandèrent l’autorisation d’ouvrir une succursale à Bruxelles. Ils durent attendre cinq ans avant d’être autorisés à s’établir dans une rue bruxelloise à laquelle ils allaient donner le nom de leur communauté : les Minimes ou « tout petits ». De fait, la ligne franciscaine de leur ordre les incitait à l’humilité, à l’austérité, au dépouillement et à venir en aide aux plus démunis. Dans un premier temps, ils installèrent leur couvent dans les jardins du comte de Bournonville, qui fut aussi occupée, à une époque précédente, par la famille du célèbre anatomiste André Vésale (actuel emplacement de l’Athénée Robert Catteau). A côté de leur couvent, les Minimes firent construire une église dont la première pierre fut posée par l’archiduchesse Isabelle, le 6 avril 1621. Elle fut vraisemblablement ouverte au culte en 1624 et aurait, dit-on, été édifiée sur l’emplacement d’une maison de débauche.
L’église du 17e siècle se révélant bientôt trop étroite, une seconde, celle que nous connaissons, aujourd’hui encore, sous le nom de Saints-Jean-et-Etienne-aux-Minimes, fut construite dans les années 1700-1715. Cette construction marque la fin du baroque brabançon et le début du classicisme. En 1787, la communauté des Minimes ne comptait plus qu’un petit nombre de religieux. L’empereur réformiste Joseph II décidera donc de les réunir à la communauté d’Anderlecht. L’église, elle, resta consacrée au culte. Les Minimes revinrent quelques années plus tard à Bruxelles, mais la Révolution allait mettre un point final à leur aventure. En 1796, ils furent à nouveau expulsés, définitivement cette fois, alors que leur église était fermée. Elle fut toutefois rouverte au culte en 1801, sous le Concordat, et l’on en fit une succursale de la paroisse de la Chapelle. Les Frères Minimes, eux, ne devaient plus jamais revenir à Bruxelles. Quant à leur couvent, à la suite de sa désaffectation, il servit à maints usages : magasin d’artillerie, « atelier de travail et de charité » (dont le but était de faire diminuer la mendicité enfantine…), manufacture impériale des tabacs, hôpital militaire, prison pour femmes… Il fut complètement détruit en 1920 et remplacé par l’école moyenne A, construite entre 1923 et 1927. Le 7 décembre 1948, l’école devint l’Athénée Robert Catteau.
Sur la demande des habitants du quartier des Marolles, l’église des Minimes devint leur paroisse. Mais sous le régime protestant hollandais (1815-1830), elle fut à nouveau fermée au culte, malgré les protestations des habitants. Comme ceux-ci n’étaient pas écoutés, ils décidèrent d’occuper leur église. Mais le conflit ne trouva une issue qu’en 1830, au lendemain de la création du royaume de Belgique et du rétablissement de la liberté de culte catholique. Il semble que le fait que l’église ait été aux mains des paroissiens eux-mêmes, au moment de la promulgation des lois régissant les relations entre Eglise et Etat dans le nouveau royaume, lui donne un statut particulier : elle serait la seule église paroissiale appartenant aux paroissiens eux-mêmes ! L’église des Minimes fera l’objet d’une restauration au 19e siècle.
Notre-Dame de Lorette en l’église des Minimes.
L’église des Minimes abrite la reproduction de la Maison de Notre-Dame de Lorette (Italie). La chapelle de Lorette est supposée être la « véritable représentation de la sainte maison de Nazareth, dite de Lorette, dans laquelle s’est opéré le mystère de l’Incarnation du Verbe divin, où Jésus a habité depuis l’âge de 7 ans jusqu’à 30, et a travaillé avec St-Joseph. » (« Dictionnaire historique des rues, places…de Bruxelles », p.298). Selon la légende chrétienne, la maison qu’habita la Vierge Marie à Nazareth fut transportée dans les airs à la fin du 13ème siècle, pour échapper aux troupes musulmanes et voilà la raison pour laquelle Notre-Dame de Lorette est considérée aujourd’hui comme la patronne des aviateurs !
Ainsi, « une vitrine contient des reliques relatives à cette dévotion, ainsi que des images mortuaires d’aviateurs belges tels que Roger de Cannart de Hamal, Albert Soete, le baron van der Linden d’Hoorgvorst, le baron del Marmol, tous membres de la confrérie de N-D. de Lorette. Un avion pend au plafond entre deux lampadaires, sous une voûte céleste étoilée. Des morceaux de peintures murales ont été appliqués sur les murailles aux imitations de jointures de briques. La statuette de la madone se trouve sur l’autel, derrière un crucifix, tandis que, devant l’autel, un médaillon sculpté retrace un épisode du voyage aérien de la maison de Nazareth. La Vierge et l’Enfant ont le visage noir, comme à Hal et à Montserrat. Un voile de dentelle pend de la couronne de la Vierge, mais sur sa poitrine, ne brille plus son collier précieux avec sa croix. Il fut dérobé le 31 décembre 1935, par des malandrins qui s’étaient introduits dans l’église. » (Bruxelles, notre capitale, p.58-59).
La légende de Notre-Dame de Lorette nous dit qu’en 1291, alors que les musulmans menaçaient de s’emparer de la terre revendiquée comme « sainte » par les chrétiens, et que Nazareth était sur le point de tomber dans leurs mains, Dieu ordonna à ses anges de transporter, par la voie des airs, la maison familiale de la Vierge Marie et de son divin enfant, en Dalmatie (région de l’actuelle République de Croatie). Après trois ans et demi passés en pays dalmate, la « sainte maison » fut transportée, sur ordre divin, en Italie, et ce, en trois étapes aériennes… Elle atterrit finalement à Lorette (Ancône, Italie) où son culte débuta dès 1295. On comprendra aisément que ces quatre voyages par les airs justifièrent amplement l’adoubement de la Dame de Lorette en tant que patronne des aviateurs, dès que l’homme, sans assistance divine cette fois, se mit à emprunter les mêmes voies aériennes… !
En 1624, l’archiduchesse Isabelle ordonna que la Maison de Lorette soit reproduite et érigée près de l’église des Pères minimes. Au début du 19ème siècle, cette maison fut reconstruite à l’intérieur de l’église des Minimes et, pendant de longues années, le culte de Notre-Dame de Lorette fut particulièrement vivace à Bruxelles. C’est le 24 mars 1920 que Notre-Dame de Lorette fut officiellement établie patronne des aviateurs et des aéronautes par un décret de la Congrégation des Rites. Il est dit notamment que lorsque Lindbergh traversa l’Atlantique, il avait, clouée dans son avion, une médaille de ladite madone qui lui avait été donnée par un pasteur de la Louisiane.
L’ombre de l’abbé Sieyès, à la rue des Minimes…
Pour rappel, l’abbé Sieyès (1748-1836), fut un homme d’église qui, dépourvu de vocation religieuse, fut surtout connu pour ses écrits et son action durant la Révolution française. Vicaire général de Chartres en 1787, il se rendra célèbre, en 1788, pas son Essai sur les privilèges, et sa notoriété augmentera encore lorsque sera publié son Qu’est-ce que le tiers état ?, texte fondateur de la Révolution. Il votera la mort du roi Louis XVI et prendra part aux événements révolutionnaires, jusqu’au coup d’Etat du 18 brumaire An VIII (9 novembre 1799) qui porte Napoléon Bonaparte au pouvoir (Consulat). L’abbé Sieyès, désormais favorable à un rétablissement de l’ordre par les militaires, prend une part active à cet événement. En 1808, il est nommé Comte d’Empire. Mais après la défaite de l’Empereur à Waterloo, en 1815, Sieyès, en tant que régicide, est condamné à l’exil.
Comme bien d’autres, il part pour Bruxelles où il arrive le 19 janvier 1816 (cour des messageries, rue de la Madeleine). Il logera d’abord à l’hôtel Bellevue (sis rue Royale, 9). L’ex-abbé habitera également à deux adresses, rue de l’Orangerie (rue disparue dont le tracé correspondait à celui de l’actuelle rue Beyaert). Enfin, on note sa présence, une année durant, au 756 (ancienne numérotation), rue des Minimes, une maison qui était située au coin de l’actuelle rue Hanssens et qui fut rasée (1894) lors des travaux de restructuration du quartier. Sieyès, craignant d’être reconnu, vit en reclus à la rue des Minimes. Ultérieurement, il déménagera rue de l’Orangerie, où il fera l’acquisition d’un immeuble (n°129), le 22 juillet 1817. Sieyès rentrera en France, en 1830. Il décèdera en 1836, à l’âge de 88 ans, et sera inhumé au Père-Lachaise. Qu’a-t-il laissé de son passage à Bruxelles ? Rien, vraisemblablement, si ce n’est, peut-être, un témoignage dans les registres de la population qui annonce la naissance d’un dénommé Léonce-Théodore Sieyès, qui serait mort, onze mois plus tard, rue de l’Orangerie. Selon la tradition, qui, faute de références historiques suffisantes, ne peut être prise pour argent comptant, un enfant serait né des amours de Sieyès et d’une jeune bruxelloise (Les mystères de Bruxelles, D.-Ch. Luytens, p.108-114)… Qui peut savoir ?
Eric TIMMERMANS.
Sources : Bruxelles, notre capitale, Louis Quiévreux, PIM-Services, 1951, p. 57 / Dictionnaire historique des rues, places…de Bruxelles (1857), Eug. Bochart, Editions Culture et Civilisation, 1981 / Dictionnaire historique et anecdotique des rues de Bruxelles, Jean d’Osta, Le Livre, 1995 / Les mystères de Bruxelles, Daniel-Charles Luytens, Noir Dessin Production, 2005, p. 108-114 / Ils ont choisi Bruxelles, Daniel-Charles Luytens, Noir Dessin Production, 2004, p. 270-271 / Promenades dans les Couvents et Abbayes de Bruxelles, Jacques van Wijnendaele, Editions Racine, 2007, p. 50-52.
GASTRONOMIE BRUXELLOISE : OISEAUX SANS TÊTE, JARRET DE PORC ET JOUE DE BŒUF
Autant que je m’en souvienne, ce plat dont le nom m’a toujours paru étrange et quelque peu macabre, était le plat préféré de mon grand-père maternel, Louis Habay (un Bastognard d’origine) ! De toute évidence, avec raison ! Il s’agit de larges bandes de viande coupées minces, tartinées d’une farce de viande de porc, roulées sur elles-mêmes en forme de saucisses et maintenues en état par un fil enroulé.
Faites couper par le boucher douze tranches de bœuf maigres de 15 cm environ de longueur sur 6 cm de largeur et d’une épaisseur de 8 à 10 mm. Passez à travers la fine grille de votre machine à hacher, 125 gr de collier de porc frais et 125 gr de lard gras, non salé. Assaisonnez de sel, de poivre, et mélangez avec une demi-tranche de pain préalablement trempée dans un peu de lait, ajoutez un demi-œuf battu et deux échalotes hachées et passées un instant au beurre chaud. Etendez sur chaque tranche de viande assaisonnée une couche de viande hachée et roulez la bande sur elle-même en serrant légèrement, puis attachez la roulade au moyen d’un bout de fil blanc. Faites chauffer fortement une cuillerée de saindoux dans une casserole plate mise sur un grand brûleur ; faites colorer les roulades sur toute leur surface. A ce point-là, égouttez toute la graisse rendue et mouillez d’un demi-litre de gros vin rouge et autant d’eau chaude. Couvrez la casserole et laissez cuire durant une heure à petite flamme. Retirez les roulades, réservez-les au chaud.
Faites bouillir la sauce et liez là avec 30 gr de beurre mélangé à autant de farine. Vous aurez fait cuire à part, dans de l’eau salée à point, un quart de kilo de macaroni coupé en petits bâtonnets ; mélangez-les chauds à la sauce, laissez-les mijoter ensemble quelques minutes. Dressez les macaronis enrobés de la sauce onctueuse dans un plat creux et disposez par-dessus toutes les roulades que vous aurez libérées de leurs attaches. Ce plat peut aussi être servi avec de la purée de pommes de terre, des pommes persillées ou encore, du riz.
Procurez-vous un jarret de porc bien en chair et bien frais. Mettez-le dans une casserole avec du saindoux et faites-le rissoler doucement. Entretemps, nettoyez un demi-kilo de choux de Bruxelles choisis dans les gros, et jetez-les dans l’eau bouillante salée. Laissez cuire durant cinq minutes, égouttez et hachez les choux. Assaisonnez-les ensuite de sel, poivre… un peu de muscade râpée. Le jarret étant bien rissolé, retirez-le et mettez à sa place un gros oignon haché. Faites-lui très légèrement prendre couleur, ajoutez les choux, ainsi qu’un petit bouquet composé de thym, laurier et persil, le tout relié par un bout de fil blanc. Ajoutez une petite gousse d’ail et, au milieu du légume, placez le jarret de porc. Versez de l’eau chaude à mi-hauteur des choux ; couvrez et laissez cuire durant une heure au moins selon la grosseur et l’âge du jarret qui doit être très cuit. Pour servir, dressez les choux au milieu d’un plat, le jarret de porc par-dessus et, à part, une purée de pommes de terre.
Cette recette nécessite un demi kilo de joues bien fraîches et un demi rognon de bœuf. Coupez les joues en morceaux réguliers et le rognon en petits morceaux en supprimant la graisse et les nerfs de l’intérieur du rognon. Faites bien rissoler les viandes dans une casseroles contenant du saindoux bien chaud. Durant ce temps, soupez en tranches fines de 150 gr d’oignons et faites-les colorer dans une poêle avec un peu de saindoux ou de toute autre bonne graisse. La viande étant bien colorée, saupoudrez avec deux cuillers à soupe de farine, mélangez bien et versez par-dessus de la bière de ménage pour arriver à hauteur de la viande. Mélangez, faites bouillir, ajoutez les oignons et assaisonnez de bon goût en ajoutant un large filet de vinaigre et 5 morceaux de sucre ou la valeur d’une cuiller à soupe de sucre cristallisé. Ajoutez encore un petit bouquet composé d’une brindille de thym, une feuille de laurier et une branche de persil, le tout relié par un bout de fil blanc. Couvrez la casserole et laissez cuire pendant une heure et demi au moins (mieux vaut plus de cuisson que moins : la viande doit être bien cuite). Au moment de servir, ajouter dans la casserole un bonne cuiller de moutarde, mélangez dans la sauce et servez avec une purée de pommes de terre ou simplement des pommes de terre cuites à l’eau.
Eric TIMMERMANS.
Sources : Cuisine et Folklore de Bruxelles, Brabant, Gaston Clément, Le Sphinx, 1972, p. 30-31, 37-39.
Marchand de Chansons
Un handicapé gagne sa vie comme il peut !
Extrait de : Métiers du temps jadis à Bruxelles
Daniel Pollet - Editions Racine.
Le piano mécanique
Extrait de : Métiers du temps jadis à Bruxelles
Daniel Pollet - Editions Racine.
Le Marchand de Nougats.
Coin de la rue de Prado et de la chaussée de Gand, en octobre 2016.
Extrait de : Métiers du temps jadis à Bruxelles
Daniel Pollet - Editions Racine.
Extrait de : Métiers du temps jadis à Bruxelles
Daniel Pollet - Editions Racine.
Extrait de : Métiers du temps jadis à Bruxelles
Daniel Pollet - Editions Racine.
Extrait de : Métiers du temps jadis à Bruxelles
Daniel Pollet - Editions Racine.
Extrait de : Métiers du temps jadis à Bruxelles
Daniel Pollet - Editions Racine.
Frit Flagey
C'est bon les Frites
Extrait de : Métiers du temps jadis à Bruxelles
Daniel Pollet - Editions Racine.
Extrait de : Métiers du temps jadis à Bruxelles
Daniel Pollet - Editions Racine.
Cette rue trace une ligne sinueuse de 350 m. entre l’arrière de l'Hôtel de ville et la place Fontainas.
Son prolongement naturel est la rue d'Anderlecht, car la rue du Marché au Charbon (ancienne voirie nationale) est un tronçon de la route séculaire vers Anderlecht et le sud-est.
Cette artère s'est formée à la fin du XIIIème siècle. On la appelée en latin Forum Carbonum et en flamand Colemerct.
Jean d'Osta DICTIONNAIRE historique et anecdotique des rues de Bruxelles, page 186.
Église Notre-Dame de Bon Secours de Bruxelles.
Plus d'infos :
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Notre-Dame_de_Bon_Secours_de_Bruxelles
L'église du Bon Secours, organisait une très belle procession.
Après être passé devant la rue des Grands Carmes, les scouts s’apprêtent à dépasser la courte rue du Bon Secours.
Une tradition populaire veux que nos Krotjes retrouvaient leur virginité si elle parvenaient à jeter une pièce de monnaie dans l'ouverture du broc, que notre Laitière tient dans ses mains.
Henri Sempo.
Photo de Pierrot Heymbeeck (2016)
De François Samin & Henri Sempo
2006.
Deux garçons d'Auderghem, passionnés d'automobiles
Première parution décembre 2009.
Photo 1
Photo 2
Photo 3
Photo 4
Photo 5
Photo 6 - René et Jean - Jacques
Photo 7
Photo 8
Photos de Pierrot HEYMBEECK, années 70.
Mes négatifs (+ de 1000) son hélas en très mauvais état.
Photo 9
Photo 10
Nicolas Van Schooten:Super les photos de la Dauphine Proto avec un 1300s de la Berlinette.
C'était la voiture de mon papa (René) et de mon parrain (Jean-Jacques)
Impasse Sainte Ursule
Rue de la Serrure, 26.
Que reste t'il de l'impasse en 2016 !
La plaque et ...