KOOLMARKT
On va se rendre à la Grand-Place, par la rue du Marché au Charbon.
Cette rue n'est pas fort connue, pourtant elle est très ancienne.
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Café LE FONTAINAS
Coin Jardin des Olives - Marché au Charbon.
Merci à Guillaume Kekenbosch
l'église Notre-Dame du Bon Secours.
Juin 2012 - PH.
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Un peu de repos, avant de reprendre la route
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Les membres du cortège funébre rentre dans l'Eglise de Notre-Dame du Bon- Secours.
C’était au XII siècle, un hôpital sous l’évocation de Saint-Jacques de Compostelle. La chapelle de ce refuge finit par être dans un état de délabrement qu’on n’y célébrait presque plus l’office divin.
Mais en 1625, un cordonnier, nomme Jacques Meeus, ayant trouvé une statue de la Vierge, la déposa sur l’autel de l’Ouest. Il assura qu’un de ses ouvriers avait été guéri par l’intercession de cette Vierge, et dès cet instant tous les fidèles coururent à la chapelle Saint-Jacques.
La Vierge porta d’abord le nom de Notre-Dame dans la guirlande de Vigne, et ensuite celui de Notre-Dame du Bon-Secours. Depuis le carême de 1625 jusqu’au 25 août de la même année, on célébra deux mille messes, et les offrandes s’élevèrent à deux mille neuf cents florins, ce qui permit de rebâtir la chapelle.
En 1673, on posa la première pierre de la façade de l’église actuelle. La tour n’a été bâtie qu’après le bombardement de 1695.
Eug. BOCHARD (1857)
Photo internet.
Photo 7 - Photo Pierrot HEYMBEECK
Mariage en l'église Notre-Dame du Bon Secours
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De nos jours, cette partie de la rue est fort fréquentée par la prostitution homosexuelle. Néanmoins, dans la journée le coin est agréable à parcourir, il n'est pas rare par les journées ensolleillées de voir des touristes attablés aux tables des terrasses.
Photo 10 - 2011
Une belle vue des deux façades avec pignons à gradins, s'offrant face de la sortie de la rue des Grands Carmes (Le soir Illustré, 1934)
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Les deux hommes qui regardent (juin 2012) la façade magnifiquement conservée, ne savent pas que l’estaminet « Le vieux Coq » se tenait à cet endroit.
Enseigne vite changée en « Le nouveau Coq », déjà cité en 1813, et toujours là après 1950. Café très important, où ce tenait des réunions de nombreuses sociétés Bruxelloises.
1880 « le Nouveau Coq » fait le plein d’autres chorales et cercles, dont la garde civique….
Vers 1885, le patron était J.A. DE MUYLDER, l’ambiance générale devait être du tonnerre de par la fréquentation régulière de l’harmonie « Le cercleCheuribini » , de la chorale « le cercle des vrais Philanthropes », de celle de « L’Echo du Limbourg », de la société de musique « Les amateurs réunis".
Sans compter de la Fédération de la Garde Civique. Pas triste la rue Marché au Charbon.
Lire la suite dans le volume 9, de Jacques DUBREUCQ.
Photo 15- juin 2012
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Effigie sculptée de Saint Joseph.
Regardez bien : l'enseigne vouée à Saint Joseph, au 72 de la rue du Marché au Charbon. Vous avez vu ? NON ?
Vu maintenant ? Photo 17 - Juin 2012
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Et voilà, l'ex impasse de la Cloche.
Doc 9 - année 2012
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Photo 23 - 2011
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Le 56, de la rue Marché au Charbon était situé au coin droit formé avec la rue du Lombard. Occupé vers 1845 par un commerce peu banal, et oui, on y trouvait des Sangsues ! Le commerce devait être fort connu, car il fut repris en 1850 par M.G. FERON, à cette simple adresse "chez l’épicier" vis-à-vis de l’estaminet St-Antoine.
Tiens à propos, il faut savoir que c’est du "Saint-Antoine" que les chasseurs de "Prinkères" se mirent en route pour rejoindre leurs collèges de la rue de la plume. C’est ainsi que les Bruxellois de la rue du Liège, "Vismet", du Marché au Charbon, et du Vieux Marché, qui en colonne, empruntèrent la rue Haute, la chaussée de Waterloo, pour se rendre au "Moeder Lambic"à Saint-Job.
Il paraît qu’au retour c’était la fête à la place du Jeu de Balle et cela une semaine durant.
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L'Hôtel du Duc de Brabant, puis Hôtel du Brabant, puis ancien Hôtel de Brabant, et devint la division Centrale de Police.
Diligence de Tournai
Elle part de Bruxelles par Halle , Enghien, Ath et Leuse pour Tournai.
Les Mardi, Jeudi et Samedi à 5 heures du matin depuis Pâque Jusqu’à la Toussaint.
Elle revient les Lundis, Mercredis et Vendredi au soir.
Le bureau se tient à l’Hôtel du Duc de Brabant, Marché aux Charbons. (pub 1787)
Une autre destination
On prévient le public, qu’il partira tous les jours, à sept heures du matin , de l’Hôtel Saint-Jacques, à Maline, une voiture pour Bruxelles. Cette voiture s’arrêtera à Bruxelles, Hôtel de Brabant et repartira le même jour pour Maline à 4 heures. Le prix est de 22 sols de Brabant. (pub de 1814)
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Merci à Guillaume Kekenbosch pour les deux photos.
Le réfectoire de l'ancien Amigo. Les "sans logis" venaient chercher à l'Amigo un toit pour une nuit. Ils recevaient de la soupe et un quignon de pain. En Mars 1906 a abrité 1121 personnes pour une nuit sur demande, 48 pour vagabondage , 8 par mesure sanitaire et 115 par mesure de police.
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Un détenu couché sur son lit dans une cellule du nouvel Amigo. Construite en 1930 rue Marché au Charbon en même temps que le commissariat de police, la nouvelle prison comportait 12 cellules individuelles et trois cellules pour femmes et adolescents.
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Prise le 23 août 1914 (les boches étaient à Bruxelles le 20). C'est une distribution gratuite de vivres aux familles des rappelées, dans les locaux de l'ancien hôtel de Brabant.
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Voilà le début de la rue du Marché au Charbon, à gauche la rue de l'Amigo, à droite la rue des Pierres et la Fontaine "le Cracheur". Au loin la rue du Midi.
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AU CRACHEUR
La petite statue du Cracheur était déjà en place au 19ième siècle.
Mais son origine est beaucoup plus ancienne, sous le nom de "la Fontaine Bleu" ou encore fontaine derrière la halle avant 1695.
Une bombe la détruisit, et le temps passa et on mit en place en 1786 un triton crachant l’eau. Remplacé plus tard par le Cracheur que nous connaissons toujours.
Son eau servit, aux marchands de fleurs de la Grand-Place voisine. Dans les derniers temps, avant la distribution publique, Le Cracheur fut alimenté par les sources de la rue des douze Apôtres.
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