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Channel: Bruxelles vu par les bruxellois.
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Amigo

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                             L’AMIGO : LA « PRISON DE L’AMI »

 

  1. L’Amigo aujourd’hui.

 

L’Amigo est le nom que les Bruxellois donnent traditionnellement au commissariat de police situé dans le bâtiment de l’Hôtel de Ville de Bruxelles, au numéro 30 de la rue Marché-au-Charbon, artère qui fait angle avec la rue de l’Amigo. Toutefois, la prison de l’Amigo d’origine était située à l’endroit où se dresse aujourd’hui un lieu d’hébergement de toute évidence bien plus confortable, à savoir le luxueux hôtel Amigo (5 étoiles) qui fut construit en 1957, en style vaguement italo-flamand, avec des briques espagnoles provenant du couvent des Visitandines, rasé en 1953.

 

  1. La « Vrunte ».

 

Au 16ème siècle, Bruxelles comptait deux prisons, l’une où les captifs étaient amenés dès leur arrestation « pour causes civiles ou criminelles », et nommée la Vrunte ou Vroente, et l’autre, la prison de la Steenpoort où l’on organisait les interrogatoires, généralement doublés de torture, des prisonniers. C’est la première qui nous intéresse ici. En effet, les envoyés d’Espagne, tant politiques et religieux que militaires, confondirent le mot bruxellois « vrunt » (=prison ou, plus généralement, « enclos », « lieu fermé ») avec le mot « vriendt » (= « ami »). Aussi les Espagnols trouvèrent-ils préférable d’utiliser le terme castillan « Amigo » pour désigner cette prison ! Et l’usage s’est maintenu dans la population bruxelloise jusqu’à se voir finalement consacré par une plaque de rue reprenant l’appellation castillane. Autrefois, la rue de l’Amigo (que l’on appela aussi un temps « rue de l’Ami ») portait le nom de rue de la Vrunte (en néerlandais, on la nomme d’ailleurs toujours Vruntstraat). En outre, d’après Henne et Wauters, il semble qu’il ait existé une autre Vroente à Bruxelles, à l’endroit qui, dans les années 1840, portait le nom d’ « Impasse du Canal de Louvain », du côté de l’actuelle rue du Marché aux Herbes. Cet endroit porta aussi le nom de « Bœuf Bigarré » (Bonten Os, en thiois), du fait qu’une brasserie de ce nom y était située, mais plus anciennement, elle porta le nom de rue de la Vroente ou rue de la Vieille Vrunte, en référence à l’ancienne prison qui vraisemblablement s’y dressa jadis.

 

  1. Historique de l’Amigo.

 

A l’origine, la Vrunte n’avait pas de local fixe, aussi fut-il décidé un jour d’acquérir un local fortifié adéquat. La chambre des comptes jeta son dévolu « sur une maison située vis-à-vis de la Halle aux Draps et appartenant aux héritiers de Jean Van Linth. » (Dictionnaire des rues, places…de Bruxelles, p.86). L’acquisition eut lieu le 15 février 1522.

 

Entre 1543 à 1545, un certain Francisco de Encinas, Espagnol réformé (coupable d’avoir présenté à Charles-Quint une Bible traduite du latin en espagnol) y séjourna durant quinze mois. « Pendant ces quinze mois de captivité, Francisco reçut la visite de plus de quatre cents amis qui banquetèrent avec lui à l’intérieur même de la prison. Hélas ! Beaucoup de ceux qui en sortaient étaient conduits à l’échafaud ou au bûcher, tel cet admirable coutelier Gilles [ndr : Gilles Tielemans], compagnon de captivité de Encinas, brûlé sur la Grand-Place pour crime d’hérésie (…) » (« Bruxelles, notre capitale », p.267). Un autre malheureux évoqué par Encinas et nommé Juste Van Ousbergen subit le même sort pour les mêmes raisons, le « crime d’hérésie » désignant ici la conversion au protestantisme. Il paraît qu’un soir, étrangement, de Encinas trouva ouvertes les trois portes de l’Amigo. Après les avoir franchies, il se trouva dans une ruelle obscure d’où il gagna le logis d’un ami. Celui-ci lui dit d’où il pourrait aisément franchir les murailles de la ville. Aussitôt fait, notre Espagnol prit le chemin de Malines, d’Anvers, puis de l’Allemagne. Ajoutons que le 27 mars 1545, Jacob Trullemans fut exécuté dans la prison de l’Amigo, également pour « crime d’hérésie ».

 

En 1695, le bombardement de la Grand-Place par l’artillerie du maréchal de Villeroy détruisit en partie l’Hôtel de Ville et avec lui, l’Amigo. Le gouvernement, craignant des frais excessifs de reconstruction, préféra céder le bâtiment au magistrat pour en faire ce que bon lui semblerait.

 

L’Amigo fut reconstruit en 1791. Le 20 décembre 1792, les autorités bruxelloises décrétèrent la translation à l’Amigo des bureaux de l’office public et des détenus politiques enfermés aux Madelonnettes.

 

En 1857, Eug. Bochart décrit l’Amigo comme « un lieu de détention provisoire, où l’on enferme les individus coupables de quelque crime ou délit. Ils y sont détenus jusqu’après leur transfert à la prison des Petits-Carmes (v. ce mot) ou leur mise en liberté. » (« Dictionnaire des rues, places…de Bruxelles, p.87). La prison des Petits Carmes était située rue des Petits Carmes, dans le quartier rue de Namur-Petit Sablon.

 

Jadis, un corps de garde était annexé à la prison et un dicton bruxellois affirmait que ne pouvait être réellement considéré comme un bourgeois de Bruxelles, celui qui avait passé une nuit dans ledit corps de garde ! De fait, à cette époque, bien qu’en état d’arrestation, les bourgeois de Bruxelles étaient conduits à la « salle Saint-Martin », un genre de salon-estaminet, alors que les autres étaient expédiés directement à l’Amigo. En outre, l’étranger payait un droit d’entrée et de sortie, supérieur à celui du Bruxellois. C’est vraisemblablement à cette réalité que fait référence le dicton précité.

 

En 1930, la prison de l’Amigo fut définitivement démolie et avec elle un certain nombre d’autres maisons et estaminets voisins.

 

  1. Un mot sur la Halle aux Draps.

 

Comme nous l’avons dit, le local fortifié acquis en 1522 afin de servir de prison fixe, était situé vis-à-vis de la Halle aux Draps. La construction de celle-ci commença en 1353 : c’est le duc de Brabant Jean III (né en 1300 et mort à Bruxelles, le 5 décembre 1355), qui en posa la première pierre. Ce vaste bâtiment occupait toute l’aile postérieure de l’actuel Hôtel de Ville, mais on n’en sait pas plus, sinon qu’une grande porte, ouverte au milieu du rez-de-chaussée, y donnait accès et qu’il était percé de deux rangées de fenêtres, entre lesquelles se trouvaient des niches doubles. C’est dans la partie supérieure qu’était la Halle proprement dite, soit la galerie où les draps étaient exposés pour la vente. Les contestations au sujet des marchandises et des ventes étaient débattues et résolues dans une pièce particulière nommée « chambre du serment », par les chefs du serment de la draperie, soit les deux doyens, huit juges, d’ailleurs surnommés « les huit » et le clerc ou greffier. Aujourd’hui, la rue de l’Amigo ne porte de numéros que d’un côté, la totalité de l’aile gauche de la rue étant formée par la partie postérieure de l’Hôtel de Ville de Bruxelles.

 

Eric TIMMERMANS.

 

 

Sources : Bruxelles, notre capitale, Louis Quiévreux, Editions PIM-Services, 1951, p. 266 à 268 / Dictionnaire des rues, places…de Bruxelles, Eug. Bochart, Editions Culture et Civilisation, 1981 / Dictionnaire historique et anecdotique des rues de Bruxelles, Jean d’Osta, Le Livre, 1995 / Histoire de la Ville de Bruxelles, t. 1, A. Henne et A. Wauters, Editions Culture et Civilisation, 1968, p. 57).


Champ de Mars

Henri Maus - café "'The Stock Exchange"

Gastronomie Bruxelloise

Toone

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PRIVE DE SUBVENTION, LE THEÂTRE DE TOONE SE VOIT CONDAMNER A LA DISPARITION, PAR LA MINISTRE DE L'ANTI-CULTURE, JOÊLLE MILQUET ! SIGNEZ LA PETITION CONTRE CE PROJET !  (Après mon texte !).
 
Bonsoir,
 

Février 2016, nous entrons dans la dernière phase de l'anéantissement du peu qui reste de culture bruxelloise enracinée... Ceux qui ont conscience du cataclysme post-civilisationnel où nous entraîne un certain totalitarisme global et managérial, ne s'en étonneront pas.

 
La ministre de l'"anti-culture", Mme Joëlle Milquet, veut réduire la subvention du Théâtre de Toone en 2016 et la faire disparaître en 2017.
 
Autant dire que le Théâtre Royal de Toone ne survivra pas au-delà du mois de septembre 2016...  Et que le jeune personnel marionnettiste qui s'y épanouit actuellement, pour le plus grand plaisir de tous, n'aura bientôt plus qu'à attendre un préavis que l'on devine forcément bien maigre. Futurs jeunes marionnettistes au chômage ou vendeurs de malbouffe déracinée, voilà l'avenir que leur propose Mme Milquet !
 
Nombre de lieux publics traditionnels bruxellois ont d'ores et déjà disparu (La Légende, Le Manneken,  Le Dolle Mol...) ou ont été rachetés, au profit de créatures commerciales généralement de mauvais goût, certes, mais lucratives. 
 
Pour Mme Milquet, il semble donc que le Théâtre de Toone ne relève pas du domaine de la "culture" -quelle est alors la définition que Mme Milquet donne à la culture ? Rap, techno, art "commercetemporain", "bozardisation" ?- mais de celui du "patrimoine" -depuis quand le patrimoine ne relève-t-il pas de la culture ? Sans doute depuis que l'allocation des budgets joue sur les mots...- et de ce genre effectivement mineur que l'on nomme "tourisme" (pourtant lucratif : faudrait savoir...)....
 
Le Théâtre de nos ancêtres, qui se voyaient interdire l'accès au "Grand Théâtre", réservé à une certaine caste possédante, va donc devoir céder le pas devant le rouleau compresseur de la sous-culture globaliste ! Fichtre, mais qu'ai-je osé écrire ? En disant cela, serais-je un démagogue d'extrême-gauche ou serais-je un séide de l'extrême-droite identitaire ? Je laisse aux ineptes le soin de répondre à cette question fondamentale...
 
Toone VII (José Géal)  et VIII (Nicolas Géal), fruits d'une dynastie de marionnettistes ancienne de plus de 180 ans, se voient aujourd'hui sommés de vider les lieux, après un demi-siècle de présence dans l'îlot sacré, pour cause de politicardise affairiste et de prétendu "progrès global".
 
Place, désormais, aux grandes marques commerciales, à une sous-culture globale qui, contrairement à ce qu'elle proclame, n'a rien rien de multiple, ni moins encore de divers, que du contraire. A quand l'éradication de la Grand Place, l'exil du Menneken Pis, la disparition du Meyboom, l'interdiction des bières artisanales et des estaminets ?
 
Le peu qui reste de nos anciennes traditions fait-il donc tellement peur à leur univers aseptisé, déraciné et inculte ? N'ont-ils pas assez d'armes de destruction à leur disposition, qu'ils ne puissent souffrir l'existence de quelques îlots du Vieux Bruxelles ? Il faut croire que Toone les terrorise ou grève à tel point leurs sacro-saints budgets managériaux, qu'il doive obligatoirement passer sous les fourches caudines du reniement égalitaire, historique et culturel. Un monde égal, nivelé, aseptisé, uniforme, peuplé d'écervelés et de machines, serait-ce donc là le projet que l'on veut nous imposer...?
 
Mais voilà, malgré ce que Mme Milquet et bien d'autres semblent penser, voire souhaiter, "nous" n'avons pas encore disparu. "Nous", c'est-à-dire les personnes, de toutes origines, qui sont encore attachées à la Mémoire de l'Ancien Bruxelles, une Mémoire non-point morte ou passéiste, mais une Mémoire qui, dans quelques endroits aujourd'hui pourchassés, fait intégralement partie de notre présent.
 
Peut-être d'aucun(e)s ont-ils/elles cru que nous avions enfin cédé à la nostalgie larmoyante d'un passé définitivement révolu, que nous étions enfin mûrs pour la liquidation finale. Ceux-là ne connaissent ni Bruxelles, ni les Bruxellois ! Car, oui, n'en déplaise à certaines de nos élites autoproclamées, des Bruxellois subsistent encore à Bruxelles, qui n'est toujours pas totalement cette "ville de passage" que d'aucuns appellent de leurs voeux. 
 
Des Bruxellois de Vieille Souche, ou d'adoption plus ou moins ancienne, refusent encore et toujours la négation de leur identité, c'est-à-dire, de leur existence. 
 
Et ces Bruxellois là, soutenus par des amis venus des quatre coins de l'Europe et d'ailleurs, signeront la pétition pour la survie de Toone, ce Théâtre de marionnettes qui n'est pas seulement "patrimoine" ou "héritage", mais le coeur même de notre cité !
 
 
Eric TIMMERMANS.
 
PS : Au fait, serait-ce trop demander d'être entendu du Palais ? Le Théâtre de Toone n'est-il pas "royal" ? 

Op D'Huugstroet,rue Haute (paire)

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Première parution, le 18 octobre 2008


Op D'Huugstroet, rue Haute.

La Chapelle

Église de la Chapelle
Merci à Andrée Bolsius

Prolo

Photo 1
Prolo, le peintre de la Marolles.
Photo de Serge Baré.

marche vieux haute 012
Photo 2

Ci-dessus photo prise par Nicky, en avril 2007, on voit bien le n° de la maison d'à coté, donc pour moi elle se situe entre les 186 et 188.

Enquête de 1932 - tome III
Impasse de Varsovie

 

varsovie

 


 
 

impasse de varsovie1

 

nelly

Nicky

Fin de l'enquête de 1932


 

 

carricollePhoto 4

La photo ci-dessus. Une marchande de caricoles au café du "Petit Lion" rue Haute face à Parivienne. Dans le temps il y avait plusieurs marchandes de caricoles rue Haute devant un café avec leur charrettes.
Merci à Nelly Lallemand

 

 

Petit Stella-01
Photo 5
Photo reçue de Francis (Titi)

hh
Photo 6


Que de fois mes grands-parents m'ont raconté que du temps de leur jeunesse la rue Haute était noire de monde.

Les gens marchaient sur la rue à tel point que quand le tram devait passer le receveur faisait tintait une clochette pour les évacuer.

Avec mélancolie ils me parlaient des salles de danses qui avaient toutes disparues.

Pour eux la rue Haute n'était plus rien à côte de ce qu'elle était avant la guerre de 40
.



 Mes Grands-Parents

gp

J'y ai habité avec eux de 1944 à 72 et pour moi la rue était encore bien vivante.

De la Chapelle à la Porte de Hal tous les rez-de-chaussée sans exception étaient des commerces, des cafés, deux cinémas, des magasins d'alimentations, des bouchers, des chapeliers, des magasins de confection pour hommes etc... Tous ces commerces étaient ouverts chaque jour et même le dimanche matin.



A 1 Ma Boma ---A 2 une amie

photoi

La rue était connue dans toute la Belgique et les gens y venaient des quatre coins du pays pour venir y acheter un costume, une casquette, chapeau etc...A cette époque chaque rue avait sa spécialité pour les magasins ou autres.
Photos et écrit de Nelly Lallemand

 

nelly lallemand
Photo 7
Café la Barrière, 74 rue Haute.


Photo 9

nelly lallemand

Rue Haute , 58.

 

nelly lallemand
Rue Haute, 60. 

 

la victoire de Woltje

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Bonjour !

 
C'est avec le plus grand plaisir et le plus grand soulagement que je peux vous annoncer la victoire de Woltje ! En clair, les subventions 2016 et 2017 pour le Théâtre de Toone sont maintenues ! En outre, la question du financement de Toone, après 2018, a été abordée (voir les infos reprises ci-dessous) :
 
Le politique nous dit que la subvention n'a jamais été menacée (à part le fait qu'on voulait tout de même la raboter de 5 %, mais soit...). Nous pensons plutôt que c'est la mobilisation des plus de 16.000 signataires qui a poussé le politique à revoir sa copie. Preuve que nous avons bien fait de ne pas suivre les "mènons" ("mais non on ne supprimera pas la subvention, donc inutile de se bouger !") et les "çaserariens" ("ça ne sert quand même à rien les pétitions : ils s'en foutent !").
 
Mais restons vigilants. Le maintien et le développement de l'association des Amis de Toone s'avère plus nécessaire que jamais. Notre objectif est de faire en sorte que l'avenir du Théâtre de Toone ne puisse plus être menacé, et ce de manière définitive. Les prochaines échéances électorales sont fixées à l'horizon 2018, qu'en sera-t-il de l'intérêt des politiques pour Toone après ces scrutins ? La vigilance citoyenne s'impose donc sur le long terme !
 
Mais sans nous endormir sur nos lauriers, ne boudons pas notre plaisir et allons assister aux prochaines représentations de notre Théâtre de marionnettes préféré ! Non peut-être !
 
Eric Timmermans.

Anderlecht


Anderlecht

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ANDERLECHT

Que signifie le nom d'Anderlecht, déjà cité en l'an 1046 dans un texte latin, sous la variante Andrelech, et en 1057, dans un autre texte, sous la forme actuelle d'Anderlecht ?

L'étymologie en reste incertaine. Des philologues ont fait valoir  que lech ou lecht est apparenté au saxon lach ou lake et à l'anglo-saxon d'Ecosse Loch, qui  signifient en français "Lac" ou, plus exactement "fossé plein d'eau".

Quant à "ander", certains auteurs y voient tout  simplement l'adjectif flamand qui signifie "autres".

 

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Notre-Dame-aux-Neiges

Jeanine GOOSSENS

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Au revoir Madame
Jeanine GOOSSENS

 

 

 

 

Haute rue, 393.

André Vésale

Akim

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Notre ami Akim (isni manuka) s'en est allé rejoindre son copain freddy guitare, ses funrailles auront lieu le 6 avril au cimetière d'Evere à 11h
sincères condoléances a toute la famille.

 

 

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Charles Quint


AB

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Jef and jo

Chapelle Salazar

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 Mise à jour.
Merci Monsieur Philippe CULLUS.

La Laitière

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LA LAITIERE.

 

Jadis, vivait à Bruxelles une laitière qui trompait ses clients. Elle ajoutait l'eau à son lait et employait, de plus, une mesure trop petite.

Après sa mort, elle ne trouva pas le repos dans sa tombe ; chaque nuit, elle errait  par la ville et criait "Half wouter, half melk, te scherp gemeete".

Cela fit beaucoup de bruit et, en présence de l'émotion populaire, le clergé ordonna de déterrer le cadavre.
On  constata alors que le cou et la poitrine étaient complètement rongés par la vermine. Et c'est pour conserver le souvenir de ce fait qu'on fit faire la statuette. Texte de Isidore Teirlinck.

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Photo : Pierrot Heymbeeck - avril 2016

 

Une autre tradition populaire qui date des années soixante veut que nos "Krotjes" retrouvaient leur virginité si elles parvenaient à jeter une pièce de monnaie dans l'ouverture du broc, que notre laitière tient dans ses mains.

Source du texte Patrimoine bruxellois à roulettes, page 17.
François SAMIN & Henri SEMPO.

la maison du Peuple.

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 26 avril 2013

LA MAISON DU PEUPLE

de Bruxelles.

 

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Photo 1

La Maison du Peuple

Les plus âgés d’entre nous ont très bien connu la Maison Peuple d’Horta, située rue Joseph Stevens. Mais personne, n’a connu  la Maison du Peuple à la  place  de Bavière.

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A l'origine, la rue de Bavière n'était qu'une impasse depuis la place de Vieille Halle aux Blé qui donnait accès à une tour semi-circulaire de la première enceinte. Ce mur est évoqué par l'utilisation de pavés de pierre bleue au sol.

La rue actuelle est la toute première voie rectiligne de Bruxelles, tracée au cordeau en 1696, très tôt après le bombardement de la ville un an plus tôt. Contrastant avec les ruelles sinueuses du Moyen Age, c'était le gouverneur-général Maximilien de Bavière qui en posa la première pierre après avoir obtenu des subventions de Madrid pour la reconstruction de la ville. La rue reçut donc très naturellement le nom de rue de Bavière. En 1918 les autorités décidèrent de bannir toute référence rappelant l'Allemagne des plaques de rues bruxelloises. Ignorant la signification historique réelle, on renomma la rue - à tort - en honneur de Dinant, ville martyre durant la première guerre mondiale.
Source du texte : internet.

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Une photo du Patriote Illustré prise en juillet 1937, du haut de l'église de la chapelle. A l'avant plan (grand lavoir public), la rue du Saint Esprit, à gauche la rue d'Accolay, n'est pas encore éventrée par la formidable avancée des travaux de la jonction. Derrière "Accordéons -  Parys, l'étroite (en vert) rue des Alexiens, et en bleu l'ancienne LA MAISON DU PEUPLE, place de Bavière.

Qui de nos jours l’endroit se nomme   place de Dinant, et le quartier très, très calme et pourtant :

Bien  avant que  la Maison du Peuple  occupait le bâtiment, ce dernier eut bien d’autres fonctions ;

En 1702, la ville décida d’y instaurer une "Petite Boucherie".

 

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Photo 2

 

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Photo 3

 

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Photo 4

 

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Photo 5

 

Classique était le spectacle des petites charrettes à chiens portant dans les domiciles pauvres le pain de la Maison du Peuple. Celle qui était alors jusqu'en 1899, située place de Bavière et depuis le 26 décembre 1886.
Etrange bâtiment qui avait connu tant de destinées.

 

 

1756, s’y installèrent les Concerts Bourgeois. Ce nom de Bourgeois tenait à une  volonté  de faire la nique au Concert noble du Parc. (La maman de francine, Anne  1920-1989, disait après que son mari Prosper, avait fait une série de flatulence  « tes wal Concert Noble).

1792, la salle servit d’hôpital aux blessés autrichiens de la bataille de Jemappes.
 
1794, l’ancienne petite boucherie reprit du service. Il est plus que probable que mon aïeul Guillaume HEYMBEECK, y travaillât, Guillaume était tueur d’animaux et habitait à l’époque  la rue Montagne des Géants (A.V.B.) Après six mois il dut probablement trouver un autre endroit pour exercer son art, car la petite boucherie disparut et laissa la place  au  Théâtre Concert  sous le nom de "Salle de Petit Concert".

 

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Pour lire le texte, un clic sur l'image.
Extrait du volume 9 de BRUXELLES 1000 - une histoire capitale.

 

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1822, la salle hébergea le Concert "Théâtre des Beaux-Arts »  qui deviendra le propriétaire des  lieux 1824. Restauration de la façade.
1833, Léopold 1er autorisa le consistoire à acquérir la Salle des Beaux Arts de la rue de Bavière et en novembre un subside de 4000 florins lui permit cette opération.
Si bien que le 18 avril 1834, l’ancienne petite boucherie connaissait une destinée radicalement nouvelle : elle devenait la Synagogue de Bruxelles.  Enfin une époque stable, puisque que le temple  israélite quitte les lieux pour la rue de la Régence en 1878.

1879, on pense y installer le théâtre flamand, mais le 30 novembre 1879, un redoutable feu  des planches de la salle, pourtant  récemment restaurées, dut probablement faire couler l’idée. Comme toujours lors d’un incendie ont vu accourir à toute vitesse  une foule de curieux  pour assister au travail des pompiers.

1880, s’ouvre une salle de spectacle L’ELDORADO,  pour enfin voir le 26 décembre 1886 LA MAISON DU PEUPLE. Dont le fondateur était le Parti Ouvrier Belge, le P.O.B.

 

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Années 50, la fin est proche.
Le beau fronton triangulaire a disparu

 

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