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Une porte perdue

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Une Porte perdue dans Bruxelles

 

 

porte.JPG

 

‎44/46/48 rue de la Samaritaine - Bruxelles

Le lieu sera facile à trouver pour certains de nos visiteurs, mais qui connaît la raison de la rayure dans le mur droit ?

 

porte de titi.jpg

Je viens à peine de me rendre compte ou était située cette porte rue de la Samaritaine 44/46/48. Avant c’était une très vieille maison qui a été rénovée par la ville de Bruxelles.

J’ai été trompé par le pourtour en pierre bleue qui n’est pas d’origine de l’époque. La photo du blog originale avec l’emplacement au point rouge.
Ecrit par Titi

 

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La rue de la Samaritaine dans les années 2000

Merci à Andrée pour les deux photos.

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Extrait du film de la RTBF "De la Marolle à la Roepestroche(rue des Navets)
Rimka 224 = bibi.

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Le-mystere-de-la-porte.jpg
Merci à Titi pour les deux images

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Jean Soetens, l'ainé des deux est né à Bruxelles le 21 juin 1895. Il devint boulanger et exploita avec son frère François la petite boulangerie située au 156 rue Blaes, à côté de l'impasse des Escargots. Jean fut arrêté par la Gestapo, dans les Marolles le 8 mars 1944. François est né à Bruxelles en 1901 et décédé à Uccle en mai 1945."

Merci à Guillaume Kekenbosch

 

L'astuce des frères Frans et Jean Soetens.
Vers la mi-décembre 1943, Jacques Veldekens, qui avait eu la charge des groupes de réception des parachutistes mais qui à ce moment avait la responsabilité des émissions, rencontre à Bruxelles, à l'intervention de Charles Blaze, un spécialiste capable de reprendre le programme de Jacquet, sous le surnom de Ping-Pong 3.
Il s'agit de Raoul Dubois, homme courageux et chef-technicien à la Régie des T.T. (Télégraphes et téléphones).
Il commence à opérer fin de l'année. Il a trouvé deux auxiliaires très particuliers qui vont lui rendre de grands services: les frères Soetens.
Un radiotélégraphiste n'avait pas le droit de transporter son émetteur qui représentait tout de même un volume de 30cm x 40cm. Or, cet émetteur ne fonctionnait pas toujours dans la même cache. Il était donc nécessaire de le déplacer régulièrement d'un quartier à un autre. Depuis juillet les policiers allemands opéraient régulièrement des fouilles en rue, il convenait donc d'être très prudent. Or, les frères Soetens exploitaient à Bruxelles, rue Blaes, ce qu'on appelait à l'époque un "bollewinkel", c'est-à-dire un magasin de bonbons, de friandises pour enfants. Ils fixaient, sur le porte-bagages de leur vélo, une caisse de sucreries aux dimensions nettement supérieures à celles de l'émetteur, surtout en hauteur. Ce procédé leur permettait de déverser, sur l'appareil, des kilos de friandises. Quand ils franchissaient un contrôle, les Allemands enfonçaient une main dans la boîte, n'hésitaient jamais à mettre en poche une ou deux poignées de bonbons. Ce fut là un des moyens les plus astucieux utilisés à Bruxelles pour le transport d'un émetteur.
Source Internet.

Merci à Francis Verbesselt

 

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156 rue Blaes - Bruxelles

A droite, l'entrée de l'ancienne "Caricollegang", qui servi un jour de porte de sortie du café "Grand Salon de Bruxelles".

L'impasse était tellement fréquentée, et sa population nombreuse, que la Police devra faire un petit recensement particulier, pour savoir qui vit exactement dans l'impasse, et qui ne fait que passer. De 1876 à 1886, 1312 personnes ont logé, à un moment donné, dans l'impasse des Escargots.
Source : Estaminets des Marolles -  Cercle d'histoire et d'archéologie "Les Marolles"

 

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A quoi servaient ces dispositifs en acier ou en pierre  à l'entrée de ces portes cochères ? ? ? Nous demande André COLARD

 

REPONSE : La porte cochère était souvent surmontée d'une imposte avec une lanterne qui servait  à éclairer le passage du cocher.
Les jambages de la baie peuvent être protégés d'événtuels chocs avec les véhicules par des"chasse-roues"métalliques
ou en pierre.

Ecrit par Jef Slagmulder.

 

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Aujourd'hui (11/02/2012) l'enseigne porte le nom de  "CHEZ WILLY", En 1938, A. SLAGMULDER, propriétaire demande à remplacer le gîtage par des hourdis de béton, et il en profite pour élargir le café. C'était d'ailleurs, jusqu'en 1919 un vrai "caberdouche", n'ayant pas 25 m2.
Source : Estaminets des Marolles - Cercle d'histoire et d'archéologie "Les Marolles"

 


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