Un Petit Coin Perdu
Cette photo est prise après la deuxième guerre mondiale, c'est dire que beaucoup d'entre nous ont connu ce lieu.
Mais comme d'habitude, on passait pas "là" sans faire attention au lieu qui nous entoure. Et puis un jour étonné on s'exclamme ; tiens ça a changé ici... mais quoi ? Le café "Chez Alfonse" se situe sur le coin de la rue des Alexiens et de la rue du Poinçon. La rue des Alexiens, monte en direction de l'église de la chapelle.
Nous sommes toujours rue du Poinçon, à l'ancle de la rue Accolay (photo de 1944). Encore, un coin que j'ai bien connu, le magasin était situé près de la maison des jeunes "Chez le père Caille"
Encore la rue du Poinçon, mais la Brasserie de la Violette fait le coin avec la rue des Bogards.
Jacques DUBREUCQ, nous apprend dans le volume II de BRUXELLES 1000 – UNE HISTOIRE CAPITALE, que … « le coin de la rue des Bogards, qui était la demeure après 1860 du déménageur Pierseaux. Il ne s’agissait de rien moins qu’un petit hospice remontant au 17ème siècle, vivant ainsi dans l’ombre des Bogards, et qu’on appelait l’Hospice de la Miséricorde de Dieu et de la Sainte Vierge. En 1899, l’ancien petit hospice était devenu un gros et bruyant cabaret. Ce cabaret la Violette fut même le siège du cercle philanthropique « La Violette ». Un jour de juillet 1898, le cercle put distribuer aux pauvres 200 kilos de viande. Ce qui valut dans la presse « le spectacle était curieux de voir ces 200 malheureux défilant devant l’étal où on leur remettait à chacun 1 kg de viande. C’était une grosse joie bruyante des pauvres gens, qui allaient fêter le dimanche en mangeant à leur faim ».
Ci-dessus l'entrée de l"Hospice de la Miséricorde, subdivisée à droite par la Brasserie et à gauche le marchand de meuble "Sauvage". Au dessus de la porte deux amphores et tout en haut le millésime Anno 1712.
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A remarquer dans le texte, de Jean D'Osta, l'ortographe correcte
de Menneke-Pis
La Maison des Tramwaymen, c'était une des plus grande salle de la ville, un théâtre de 1000 places,une salle de billard, des salles de réunions à tous les étages. Plus loin la Brasserie de l'Evêque.Tout cela existait encore après la deuxième guerre.
Ci-dessous une photo en direction de la rue Philippe de Champagne et les deux belles façades, dont celle du coin, fut sous l'occupation Française "La Poste aux Lettres" (J. DEBRUCQ). Pour être remplacée vers 1831 par la pharmacie militaire. Je pense me souvenir que le bâtiment était occupé encore dans les 1950, par les Soeurs de Marie.
Photo 8
Un jeune laveur de vitres à l'ouvrage aux fenêtres de la Maison de Jeune "Au Caves", le responsable était le "Père Caille".
http://www.sonuma.be/archive/le-p%C3%A8re-caille-et-la-cave-de-la-rue-du-poin%C3%A7on